Lundi13 janvier, M6 dévoilait sept nouveaux candidats de la neuvième saison de L'amour est dans le pré. Après avoir fait la connaissance de Bertrand, Caroline, Marc, Christophe, Chrystèle, Denis et François,, Karine Le Marchand a parcouru la France afin de rencontrer Emeline, Thiery B., Gilles, Nicolas, Virginie, Christophe S., et Thierry P. Tous des coeurs à prendre !
Emeline, 31 ans, est éleveuse de lapins en Midi-Pyrénées. Sous ses airs de jolie blonde, la jeune femme a une forte personnalité. Cette cunicultrice est issue d'une famille de céréaliers. Elle a tout créé elle-même et élève jusqu'à 40 000 lapins par an ! Mais l'éleveuse a une autre passion, le cheval, qu'elle partage avec son père et sa soeur.
La jeune femme, qui a vécu sept années en couple, recherche un homme qui aime prendre les devants. "J'ai compris qu'il ne me fallait pas quelqu'un à materner", explique-t-elle. La jolie blonde préférerait une épaule qui l'aide à partager ses soucis et à se détendre. Emeline attache également une grande importance aux valeurs traditionnelles et à la famille. Son idéal masculin ? Un homme âgé entre 30 et 37 ans et qui n'a pas d'enfant. D'ailleurs, elle ne cache pas qu'elle n'a pas, pour le moment, envie de devenir maman. Physiquement, elle est assez difficile et rêve d'un homme grand, "plutôt baraqué", donc protecteur, et a une tendance à préférer les bruns.
Thierry P., 47 ans, est éleveur de chèvres laitières et céréalier dans la région Centre. C'est la maman octogénaire du garçon qui accueille Karine Le Marchand. Et cette dernière n'a pas la langue dans sa poche puisqu'elle annonce d'entrée que son fils ne sort pas beaucoup et donc a du mal à rencontrer l'âme-soeur. Alors que ses parents et ses grands-parents élevaient des vaches, Thierry a préféré l'élevage de chèvres. Côte personnalité, le candidat se définit comme un homme particulièrement optimiste. S'il est prêt à ouvrir son coeur, Thierry ne recherche pas une femme qui travaillerait à ses côtés à la ferme. Cet éternel joyeux avoue ensuite avec pudeur que la solitude lui pèse. "Je cause aux chiens mais ils ne me répondent pas", raconte-t-il avec humour. Plutôt drôle, l'éleveur raconte ensuite qu'il a été touché par la foudre.
Après cinq années d'une longue relation vers l'âge de 18 ans, Thierry n'est pas retombé amoureux, trop préoccupé par le travail. S'il habite chez sa mère, ce touchant candidat retape actuellement une maison et souhaite y vivre avec la femme de sa vie. Cette dernière devra d'ailleurs avoir entre 40 et 50 ans, ne pas fumer, et aimer la campagne. Il n'est pas contre les prétendantes qui sont déjà mamans et annonce même qu'il n'aurait aucun problème à considérer ce dernier "comme son propre enfant".
Nicolas, 35 ans, est céréalier en Lorraine. Issu d'une famille d'agriculteurs, ses parents ne souhaitaient pas qu'il choisisse le même métier mais sa passion pour ce milieu a été plus forte. Divorcé il y a presque quatre ans, ce papa de deux enfants, deux filles de 7 et 10 ans, se définit comme déconneur même s'il avoue être parfois un peu soupe au lait, voire sanguin. Sportif, il est champion de horse ball. Une discipline dont il a été plusieurs fois champion de France, comme ses filles dans la catégorie poussin.
Le céréalier ne recherche pas forcément à partager sa vie avec une cavalière. En revanche, il recherche une femme très optimiste avec qui il pourrait partager ses loisirs. Il n'est pas non plus contre le fait d'avoir un enfant, ni le fait qu'une prétendante soit maman.
Nicolas avoue être difficile sur la question du physique. Il recherche une femme d'une trentaine d'années, "belle à tous les niveaux", qui soit "nature mais féminine" et indépendante financièrement. Il faut aussi qu'elle soit grande et qu'elle ne sente pas le tabac. Plutôt protecteur et à l'écoute, Nicolas recherche surtout une femme équilibrée et bien dans sa peau. A bon entendeur...
Virginie, 32 ans, est maman d'une petite fille de 8 ans, Emilie, dont elle a la garde exclusive depuis sa naissance. Productrice de champagne en Picardie dans l'exploitation familiale, la jeune femme mène rondement son affaire et se définit comme "une femme insupportable". Pas question donc de rencontrer un homme qui soit sa copie conforme. Virginie affiche un sacré caractère et n'est pas une maman poule. Même avec les hommes, elle n'est pas très câline, et elle ne souhaite surtout pas rencontrer un pot de colle.
Méfiante, son prétendant devra la mette en confiance. Sur la question des enfants, ayant éduqué sa fille toute seule, si elle décide d'avoir un autre enfant c'est parce qu'elle aura envie de partager cela avec l'homme de sa vie. Ainsi, elle ne recherche pas forcément des prétendants qui sont déjà papas car elle ne souhaite pas jouer le rôle d'éducatrice. Côté physique, elle préfère les grands bruns même si elle n'est pas contre les petits blonds, comme elle dit.
Thierry B, 37 ans, dit "le montagnard", est éleveur de vaches allaitantes dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Amoureux de ses montagnes, cet éleveur, contrairement à de nombreux agriculteurs de L'amour est dans le pré, ne vient pas du milieu agricole - ses parents sont décorateurs - et il a dû tout apprendre afin d'exercer son métier. Ce célibataire n'aime pas la routine et préfère un quotidien mouvementé. Et mieux vaut que sa prétendante aime le ski puisque les pistes envahissent son terrain l'hiver. Ses hobbies ? Aller aux champignons et l'histoire.
Suite à une histoire douloureuse et au développement de son exploitation, Thierry B. n'a pas pris le temps de chercher l'amour. Une chose qu'il désire aujourd'hui mais à condition que la personne aime l'endroit où il habite et aussi son train de vie. Emu lorsqu'il évoque la paternité, l'éleveur n'est pas contre le fait que sa future compagne soit maman. Il recherche une femme de 30 à 35 ans, brune, et pas plus grande que lui, 1m71.
Gilles, 52 ans, est le portrait craché du chanteur Sting. Ce céréalier bio et guide meunier en Midi-Pyrénées n'a pourtant rien d'une rockstar. C'est un amoureux de la nature. Il y a quatre ans, il s'est séparé de sa femme après 22 ans de mariage, a changé de maison, et de métier puisqu'il était paysan. Sa nouvelle activité ? Le bio. Il "mange bio, il boit bio", comme il l'explique. Une façon pour lui de se purifier. Fils et petit-fils d'agriculteur, il voue un véritable culte au moulin familial, qu'il a restauré de ses propres mains.
Papa de deux enfants, Gilles vit aujourd'hui dans un mobil-home et avoue que la solitude lui pèse. Il a donc besoin d'une femme, âgée entre 40 et 50 ans, qui soit joyeuse et pétillante. En revanche, pas question que sa prétendante soit une fumeuse. Il préfère les sportives et les femmes en bonne santé. Qu'elle soit brune ou blonde, peu lui importe.
Christophe S., 37 ans, est éleveur de vaches allaitantes et céréalier en Auvergne. Amoureux de la terre, il explique avoir sacrifié sa vie pour son métier. Et pour cause, sa famille travaille dans le milieu de l'agriculture depuis 1890. En 2007, Christophe a perdu son père et depuis, il n'a vécu que pour son métier. Passionné de rugby, il se définit comme un bon vivant et un fêtard.
Christophe vit avec sa mère mais une fois l'amour trouvé, il n'aura aucun mal à prendre un appartement avec sa compagne, même s'il n'a jamais connu la vie à deux. Aujourd'hui Christophe souhaite se poser et même avoir un enfant, dans l'espoir, entre autres, que ce dernier perpétue la tradition familiale. Il n'est pas fermé au fait qu'une prétendante soit maman et recherche une femme simple et naturelle.
Dans quelques mois, nous pourrons découvrir l'épreuve du speed-dating et voir avec qui les agriculteurs et agricultrices tenteront leur chance. Avec 4,3 millions de Français qui ont regardé la première partie des portraits de L'amour est dans le pré la semaine dernière et 4,08 millions cette semaine, nul doute que les candidats devraient trouver parmi eux la perle rare.
Sarah Rahimipour