Samedi soir, le Royal Concertgebouw Orchestra, orchestre d'Amsterdam qui compte parmi les tout meilleurs ensembles symphoniques au monde et jouit depuis 1988 de l'attribut "royal" conféré par la reine Beatrix des Pays-Bas pour le centenaire de sa création, se produisait à Paris, salle Pleyel. Et l'Orchestre du Concertgebouw n'avait pas fait le voyage seul : sa glamourissime marraine, la princesse Maxima des Pays-Bas, était de la soirée, accueillie avec un plaisir non dissimulé par le ministre de la Culture et de la Communication français, Frédéric Mitterrand.
Alors qu'on l'observait quelques heures plus tôt en pleine séance de bricolage, rouleau de peinture à la main et dans une tenue à toute épreuve de rigueur, pour la Journée du bénévolat organisée sous l'égide du fonds caritatif qu'elle a créé avec son mari, la princesse Maxima, 40 ans, a naturellement fait honneur pour la circonstance à son élégance notoire et coutumière. Pour cette rare visite officielle à l'étranger en solo, l'épouse du prince héritier Willem-Alexander avait misé sur la sobriété d'une robe noire sans manches à col ras-de-cou, laissant ressortir son éclat naturel... ainsi que celui des diamants d'une parure de bijoux impressionnante, en écho à la cascade de brillants dévalant sa robe, sur le côté.
Sous la direction du chef d'orchestre russe Valery Gergiev, habituel chef du London Symphonic Orchestra, le Royal Concertgebouw Orchestra a joué les Métaboles de Henri Dutilleux, le concerto pour violon de Jean Sibélius, et la Symphonie n°5 de Sergueï Prokofiev.