Avec près d'une centaine d'interventions par an lors de conférences dédiées au sort de la planète, tant d'un point de vue humain et géo-politique qu'environnemental, difficile de manquer l'élégante reine Noor de Jordanie.
La veuve de feu le roi Hussein de Jordanie, qui fréquenterait depuis deux ans le magnat mexicain Carlos Slim - qui n'est autre que l'homme le plus riche au monde -, cumule les engagements avec une opiniâtreté exceptionnelle. Ce qui lui a notamment valu, en 2009, de recevoir encore de multiples distinctions pour ses différentes actions : le prix du programme environnemental global 500 des Nations Unies, le prix de Global Environmental Citizen Award décerné par le Centre pour la Santé et l'Environnement de l'Université de Harvard, le Healing the Planet Award...
Le 17 mars 2010, la reine Noor participait, à Washington, à une conférence sur les réfugiés, un de ses domaines de prédilection. Le rendez-vous a tout particulièrement mis l'accent sur le sort des populations irakiennes, des centaines de milliers d'individus déplacés, en raison de la guerre, dans des camps où leurs conditions de vie sont plus que précaires. Un rapport alarmant rendu par Refugees International était à la base des débats, indiquant notamment que 500 000 Irakiens vivaient dans des bidonvilles.
Constructions insalubres, quartiers sordides, dénuement en eau et ressources sanitaires... Le rapport, vidéo à l'appui, épingle la passivité du gouvernement irakien, mais aussi celle de l'Etat américain, qui avait procédé à l'invasion de l'Irak il y a 7 ans.
Noor de Jordanie, pour sa part, a pris la parole pour rappeler "l'injustice et la violence auxquelles les déplacés sont confrontés en Irak, que ce soient des hommes, des femmes ou des enfants"...