Myka Stauffer brise enfin le silence après sa décision polémique de "reloger" dans une autre famille son enfant atteint d'autisme, qu'elle avait adopté en 2017, en Chine. Dans un communiqué publié sur Instagram le mercredi 24 juin 2020, cette "maman-youtubeuse" (qui utilisait ses enfants comme principal sujet de sa chaîne YouTube) s'est excusée "pour le tollé" qu'a provoqué cette décision.
Myka Stauffer commence par s'excuser à tous ceux qui prenaient exemple sur elle en tant que mère, assumant "l'entière responsabilité" du mal qu'elle a causé. L'influenceuse explique également qu'elle n'était pas assez "préparée".
"J'ai été si naïve quand j'ai commencé le processus d'adoption. Je n'ai pas été assez sélective, ni correctement équipée ou préparée (...) Tout ce que je sais, c'est que même s'il est plus heureux dans sa nouvelle famille, il a tout de même subi un traumatisme et j'en suis désolée", a-t-elle écrit.
Elle commence par évoquer l'argent que l'adoption d'Huxley (4 ans et demi) lui a rapporté. La série de vidéos sur son adoption en Chine a lancé la chaîne de Myka Stauffer et son mari, James. Entre les partenariats avec de grandes marques où elle utilisait l'image du petit garçon et les vidéos sur son éducation différente, les internautes l'accusaient d'avoir obtenu d'importants revenus grâce à Huxley.
"Nous n'avons pas adopté Huxley pour devenir riches. Nous avons obtenu une petite somme d'argent tirée des vidéos sur lui. Chaque centime et bien plus est allé dans ses soins. Adopter Huxley et lui offrir tout le soutien médical dont il avait besoin a été très coûteux", a-t-elle expliqué.
Sans donner d'information sur le nouveau foyer du petit Huxley, Myka Stauffer assure ne pas être visée par une quelconque enquête des autorités.
Pourtant, le 2 juin dernier, le très sérieux BuzzFeed News annonçait que la youtubeuse et son mari James étaient visés par une enquête menée par la police du Delaware. Tracy Whited, la porte-parole de la police locale, a affirmé que son équipe travaillerait "avec plusieurs autres agences", notamment des bureaux d'adoption, pour déterminer les causes de ce nouveau placement et savoir si le bien-être du petit Huxley était assuré.
Les nouvelles conditions de vie du petit Huxley sont toutefois encore bien floues.