À l'annonce de la vigilance rouge imposée par Météo-France, les Alpes-Maritimes ont commencé à trembler. Après un été indien des plus coriaces, l'automne a officiellement pris sa place, voire un peu trop. Dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 octobre, une tempête baptisée Aline a frappé le sud-est de la France, faisant renaître les pires cauchemars connus par les habitants de la région avec la tempête Alex trois ans plus tôt.
Face à une telle situation, le mari de Laura Tenoudji, Christian Estrosi, s'est retroussé les manches et ne s'est pas fait prier pour aller directement sur le terrain. La même où il y a quelques années, la montée des eaux avait éventré la vallée de la Roya, détruit des habitations et fait de nombreuses victimes.
Sur son compte X (anciennement Twitter), le maire de Nice, président de la métropole Nice Côte d'Azur et président délégué de Ma région Sud a publié une vidéo sur laquelle on le voit braver la tempête du côté de Saint-Martin-Vésubie. Trempé par la pluie, exposé aux fortes bourrasques, Christian Estrosi diffuse les images impressionnantes de la montée des eaux, prête à tout emporter sur son passage.
S'il s'exprime, le vent est tel que l'on peine à entendre ce que le papa de Bianca, 6 ans, est en train de dire : "Les travaux en cours [dirigés pour reconstruire ce que la tempête Alex avait détruit, ndlr] sont sur le point d'être emportés. Il va donc falloir évacuer les populations à proximité" a-t-il fait savoir dans la légende de son post.
Hors de question de ne pas retenir les leçons du passé. La présence de Christian Estrosi sur le terrain est un message fort. Le maire de Nice a d'ailleurs d'ores et déjà pris ses dispositions pour venir en aide aux sinistrés : "Je me suis entretenu avec le président Emmanuel Macron et le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin et j'ai demandé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle et le rétablissement du régime d'urgence pour la conduite des travaux de reconstruction", a-t-il fait savoir toujours sur X. A cette heure-ci, une bonne partie des habitants était privée d'électricité, un pont a cédé sous la force des eaux, des routes ont été coupées et des écoles fermées.