Juste après la matinale de Romain Desarbres, Pascal Praud a orchestré une nouvelle édition de L'heure des pros ce mercredi 27 novembre 2024 sur CNews. Sarah Saldmann, Vincent Hervouët, Eric Naulleau, Florian Tardif et Louis de Raguenel l'ont accompagné en plateau pour décrypter les sujets qui agitaient l'actualité.
L'animateur, qui a ciblé une amie de longue date de Pierre Palmade, a consacré son édito à Michel Barnier. La veille, le Premier ministre a, depuis le plateau du 20 heures de TF1, annoncé qu'il y aurait "probablement" un recours au 49.3 pour faire voter le budget 2025. Il a aussi alerté sur la "tempête" et les "turbulences graves" en cas de censure de son gouvernement. Pascal Praud a successivement développé des débats sur les thèmes "Michel Barnier : Moi ou le chaos !" et "Marine Le Pen est-elle prête à censurer Michel Barnier ?".
Eric Naulleau a estimé que le Premier ministre était attaqué par l'opposition, mais également par ceux qui sont censés le soutenir. L'animateur de L'heure des pros lui a emboîté le pas pour jeter son dévolu sur Gabriel Attal. "Il passe son temps à la buvette de l'Assemblée nationale en demandant aux gens du Rassemblement national : 'Quand est-ce que vous censurez ?", a-t-il lâché.
"Mais lui manifestement, c'est son truc de trahir ! Ça a été le président de la République, c'est son camp... C'est son truc, il est né comme ça !", a poursuivi, agacé, celui qui a mis Aurélie Casse sous pression après son interview de Jordan Bardella. Il a ensuite tenu à relater qu'avec son équipe de chroniqueurs, il avait été "plutôt gentil" avec l'ancien Premier ministre au départ.
"Mais manifestement, lui, c'est plutôt... Donc il va à la buvette, il va voir les autres : 'Quand est-ce que tu censures ?' Et évidemment les gens parlent...", a balancé l'animateur qui a fait face à une terrible épreuve familiale. Une version confirmée par Florent Tardif. "On ne va pas rentrer dans les détails un peu techniques, mais si tout à l'heure, la CMP (Commission mixte paritaire, ndlr) n'est pas conclusive - ce qui pourrait permettre un accord entre l'Assemblée nationale et le Sénat -, il est possible que ce soit à cause de Gabriel Attal... On en est là !", a lancé le journaliste politique de CNews.