Laurent Baffie est connu pour ses répliques de sniper et son humour corrosif. Mais s'il y a une chose sur laquelle il s'interdit toute blague déplacée, c'est la cause animale. Très engagé dans la protection des animaux, qu'il ne juge pas suffisamment défendue, l'humoriste de 63 ans a décidé de donner un petit coup de collier. Comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, Laurent Baffie a choisi d'agir. C'est la raison pour laquelle il a officialisé sa candidature aux élections législatives de 2022, attendues du 12 au 19 juin, par le biais d'un communiqué publié ce mardi 22 février : "Je veux mettre ma notoriété au service du Parti animaliste et lui donner une meilleure visibilité. C'est ma façon de lui apporter mon soutien". Laurent Baffie sera candidat pour la 3ème circonscription de Paris.
Ce n'est pas la première fois que Laurent Baffie se lance un tel défi. Il y a trois ans déjà, l'ancien acolyte de Thierry Ardisson tentait une candidature aux élections européennes, au cours desquelles il n'avait jusqu'alors jamais voté : "En soutenant le Parti animaliste, je n'ai pas l'impression de soutenir un parti politique. J'ai le sentiment de soutenir un parti humaniste. Je ne pense pas que les politiques soient concernés par le règne animal. Ils peuvent pour faire acte de bonne conscience parfois mettre un peu d'écologie dans leurs discours mais je pense qu'ils s'en foutent parce que les animaux ne votent pas".
S'il n'a pu aller au bout de son engagement par manque de parrainage, Laurent Baffie ne baisse pas les bras. Il faut dire que depuis trois ans, la cause environnementale et animale est de plus en plus mise en avant. Il y a donc des chances pour que cette fois-ci, les plans fonctionnent. Il est loin d'être la seule personnalité à s'engager dans la protection animale. Outre l'imprésentable Brigitte Bardot, Delphine Wespiser, Hugo Clément, Aymeric Caron sont aussi mobilisés. En juillet 2020, un projet de référendum pour les animaux était lancé et signé par de nombreuses stars telles Juliette Binoche, Alessandra Sublet ou encore Sonia Rolland. Il visait l'interdiction de l'élevage en cage, la fin de l'élevage intensif, la fin des chasses traditionnelles et l'organisation de spectacles avec des animaux sauvages. Un projet malheureusement non abouti.