Battant comme devait l'être un vrai champion, courageux face à la maladie comme devait l'être un homme vrai, Laurent Fignon nous a malgré lui quittés le 31 août 2010, pris de vitesse par le cancer qui le rongeait et qu'il avait décidé de défier publiquement dès le printemps 2009.
A l'aube de ses 50 ans, il restait sur le bas-côté d'une route où beaucoup - famille, amis, collègues, anonymes - auraient souhaité qu'il les accompagne encore pour quelques tours de roue.
Aujourd'hui, bientôt neuf mois (déjà...) après la disparition de ce cycliste au panache hors pair et de ce gaillard au tempérament si entier, tous ceux qui le regrettent auront une pensée émue alors que ses cendres viennent d'être transférées, selon une information qu'a recueillie l'AFP auprès de l'entourage du défunt, au colombarium du cimetière parisien du Père-Lachaise, où avaient eu lieu ses obsèques le 3 septembre 2010. Dernière étape pour la postérité, pour l'ancien double vainqueur du Tour de France, en 1983 et 1984.
L'urne contenant les cendres de Laurent Fignon a été scellée dans un mur du colombarium, surmontée de trois photos représentant Laurent Fignon aux différentes époques de sa vie, sur un vélo et comme consultant, dans ses différentes facettes, à la manière de ce qui avait été fait pour ses funérailles.
L'occasion d'honorer une fois encore sa mémoire, et, pourquoi pas, d'adresser de nouveaux dons à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière, comme y avait invité sa famille.