James Dean à Times Square à New York© Dennis Stock
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Le grand photographe américain Dennis Stock est mort le 11 janvier en Floride à l'âge de 81 ans. La coopérative photographique Magnum dont il était le membre depuis six décennies a annoncé l'information le 13 janvier à New York.
"Dennis Stock avait une perception impeccable de notre époque. [...] Il a réussi à évoquer le jazz, ses lieux, son atmosphère, son époque, ses créateurs, sans utiliser de son", lit-on dans l'essai de Ralph Pomero, Contemporary Photographers (1982). Ce photographe est aussi l'un des artisans de la légende de James Dean, lui qui l'a immortalisé sur de sublimes clichés.
A 23 ans, il avait attiré l'attention en obtenant le premier prix du magazine Life pour le concours de jeunes photographes. Il avait choisi de traiter en images l'arrivée à New York d'Européens sans-abri depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1951, il est demandé par par Robert Capa et rejoint la célèbre agence Magnum. Quatre ans plus tard, l'année où Nicholas Ray réalise La Fureur de vivre, Stock publie des clichés de James Dean dont une photo de légende : celle de l'acteur marchant à Times Square sous la pluie new-yorkaise et regardant vers les cieux.
Les plus grandes stars sont passées devant l'objectif du maître, Marilyn Monroe mais aussi Audrey Hepburn, qu'il a magnifiquement photographiée lors du tournage de Sabrina de Billy Wilder. La musique séduit autant Stock que le cinéma, les jazzmen Miles Davis ou encore Duke Ellington dont il a réussi à capter le talent à travers sa pellicule. Vient l'époque de la vague de contestation des années 70 en Californie, les hippies sont de parfaits modèles pour ses photographies.
D'après Libération, "dans les années 70, attiré par le cinéma et la télévision, il réalise plusieurs films et documentaires. Il retourne s'installer à Woodstock, il passe à la couleur et publie de nombreux livres consacrés aussi bien à des paysages naturels qu'urbains. Ses derniers travaux sont des images de fleurs presque abstraites."
Une grande figure de la photographie vient de disparaître, mais son oeuvre est à jamais inscrite dans le patrimoine artistique mondial.
"Dennis Stock avait une perception impeccable de notre époque. [...] Il a réussi à évoquer le jazz, ses lieux, son atmosphère, son époque, ses créateurs, sans utiliser de son", lit-on dans l'essai de Ralph Pomero, Contemporary Photographers (1982). Ce photographe est aussi l'un des artisans de la légende de James Dean, lui qui l'a immortalisé sur de sublimes clichés.
A 23 ans, il avait attiré l'attention en obtenant le premier prix du magazine Life pour le concours de jeunes photographes. Il avait choisi de traiter en images l'arrivée à New York d'Européens sans-abri depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1951, il est demandé par par Robert Capa et rejoint la célèbre agence Magnum. Quatre ans plus tard, l'année où Nicholas Ray réalise La Fureur de vivre, Stock publie des clichés de James Dean dont une photo de légende : celle de l'acteur marchant à Times Square sous la pluie new-yorkaise et regardant vers les cieux.
Les plus grandes stars sont passées devant l'objectif du maître, Marilyn Monroe mais aussi Audrey Hepburn, qu'il a magnifiquement photographiée lors du tournage de Sabrina de Billy Wilder. La musique séduit autant Stock que le cinéma, les jazzmen Miles Davis ou encore Duke Ellington dont il a réussi à capter le talent à travers sa pellicule. Vient l'époque de la vague de contestation des années 70 en Californie, les hippies sont de parfaits modèles pour ses photographies.
D'après Libération, "dans les années 70, attiré par le cinéma et la télévision, il réalise plusieurs films et documentaires. Il retourne s'installer à Woodstock, il passe à la couleur et publie de nombreux livres consacrés aussi bien à des paysages naturels qu'urbains. Ses derniers travaux sont des images de fleurs presque abstraites."
Une grande figure de la photographie vient de disparaître, mais son oeuvre est à jamais inscrite dans le patrimoine artistique mondial.