Grosse déception pour Miley Cyrus. La reine du twerk, qui a fait un éclatant come-back musical avec Bangerz, se voyait déjà poser en une du magazine Time, auréolée du titre de "personne de l'année." Raté ! C'est le pape François qui a finalement remporté le titre.
Élu à la tête du Vatican, pour guider les fidèles catholiques à travers le monde, le 13 mars 2013, l'Argentin Jorge Mario Bergoglio, alias le pape François, est ainsi récompensé pour son action et son approche totalement différente de celle de ses prédécesseurs. "Pour avoir tiré la papauté hors de son palais afin de l'emmener dans la rue, pour avoir poussé la plus grande Église au monde à faire face à ses besoins les plus profonds et pour avoir fait le juste équilibre entre jugement et compassion, le pape François est la personne de l'année 2013 de Time", a indiqué la rédactrice en chef Nancy Gibbs, sur l'antenne de la chaîne NBC. La journaliste ajoute qu'il "est rare qu'un nouvel acteur de la scène mondiale suscite autant d'attention si rapidement, que ce soit parmi les jeunes ou les plus âgés, parmi les croyants ou les sceptiques. En neuf mois, il a su se placer au centre des discussions essentielles de notre époque: la richesse et la pauvreté, l'équité et la justice, la transparence, la modernité, la mondialisation, le rôle de la femme, la nature du mariage, les tentations du pouvoir."
Le souverain pontife a ainsi battu Miley Cyrus, qui faisait pourtant figure de favorite, d'autant plus qu'aucune femme n'a reçu ce prix honorifique depuis vingt-sept ans ! Finalement, la deuxième place est attribuée à Edward Snowden, un ancien consultant de l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA), qui a dévoilé les pratiques de surveillance des télécommunications par les États-Unis et est aujourd'hui réfugié en Russie. La troisième place revient à l'incroyable Edith Windsor, une octogénaire qui a secoué les États-Unis par son militantisme en faveur des droits LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et trans) et du mariage pour tous. En quatrième place, on retrouve le président syrien Bachar el-Assad et juste derrière, le sénateur républicain Ted Cruz.
Thomas Montet