A peine sa bien-aimée en pointillés Chelsy Davy a-t-elle remis les pieds en Grande-Bretagne, de la plus remarquable manière d'ailleurs, que le prince Harry s'envole loin d'elle.
Il semble, malgré le bon temps qu'ils prennent encore ensemble, qu'il y ait toujours quelque chose pour séparer ces deux-là. Mais le devoir avant tout : présente en mai 2010 lorsque son prince recevait ses ailes de pilote d'hélicoptère de combat des mains de son père le prince Charles, Chelsy Davy n'aura aucun mal à comprendre qu'Harry s'absente quelque temps pour continuer à s'aguerrir.
Formé à l'académie royale militaire de Sandhurst à partir de mai 2005, lieutenant depuis 2008, Harry avait cette même année décidé de suivre le chemin de son frère aîné William (devenu pilote d'hélicoptère de sauvetage) et de se former sur hélicoptères de combat. Selon l'AFP, le prince de 26 ans s'entraîne actuellement en France, dans le Var, au pilotage en zones montagneuses sur l'hélicoptère de combat Apache, depuis une base militaire au Cannet-des-Maures. "Ces entraînements au pilotage en zones montagneuses entrent dans le cycle de sa formation", a précisé une source militaire.
L'AFP précise : "Le prince Harry et d'autres pilotes britanniques soumis à la même formation sont arrivés lundi avec leurs appareils et tout l'encadrement technique à l'Ecole d'application de l'aviation légère de l'armée de terre (EAALAT) sur la base Général Legay au Cannet-des-Maures. Les vols ont lieu dans l'arrière-pays varois, en zones accidentées comme le camp de Canjuers ou les gorges du Verdon, au nord de Draguignan, mais aussi dans le secteur de Gap (Hautes-Alpes). La formation devrait durer jusqu'au 18 mars."
Dans le même temps, les médias anglais annoncent que le prince Harry a achevé sa formation complémentaire de dix mois (à la base de l'Army Air Corps de Middle Wallop) en vue de se qualifier comme pilote de combat, dont les dernières semaines dans les Alpes françaises, avec succès, et pourrait être élevé au rang de capitaine au mois de mai. Désormais pilote d'Apache confirmé, il est apte à repartir au combat en Afghanistan dès 2012. On se souvient que le prince Harry avait vivement déploré la décision des autorités britanniques de ne pas l'envoyer en Afghanistan avec son régiment de Sandhurst en 2007, et qu'il avait réussi à se faire envoyer au front en catimini - sa couverture avait finalement été éventée.
Faut-il voir son passage dans les montagnes françaises comme un training sur mesure pour évoluer bientôt dans les hautes altitudes afghanes ?