Tandis qu'en ce 1er avril, la presse anglaise, tradition oblige, s'amuse à publier des clichés cocasses et indécents d'une fausse Kate Middleton (tantôt en pleine chasse aux grenouillères, tantôt clope au bec et bouteille à la main pour son enterrement de vie de jeune fille, qui a effectivement eu lieu, mais dans le plus grand secret et la plus grande sobriété le week-end dernier), on apprend de l'aveu même de l'intéressé, et c'est là très sérieux, que le prince William angoisse terriblement à l'approche de son mariage.
Profitant d'un exercice auquel les journalistes avaient été conviés à assister, le prince William, qui épousera Catherine Middleton le 29 avril en l'abbaye de Westminster, a fait quelques confidences inattendues sur sa nervosité dans la ligne droite jusqu'au jour J.
Une nervosité qui ne l'a pas empêché d'être très professionnel dans la simulation de sauvetage à laquelle il a participé ce 31 mars 2011 aux commandes de son hélicoptère Sea King dans la région d'Anglesey, dans le nord du Pays de Galles, où il vit avec sa belle et où se trouve sa base - RAF Valley. Crédité de 12 missions menées depuis son intégration dans "la grande famille du ciel" en tant que pilote de sauvetage, le prince William a profité de l'occasion pour réitérer sa fierté : "Les gars font un travail formidable et sont très heureux de le faire. C'est un travail, mais en même temps c'est beaucoup d'émotion, c'est physique et très exigeant." Et de concéder avec beaucoup d'humour combien leur travail peut-être périlleux selon les conditions, "surtout avec un gars comme moi aux commandes" !
Voilà de quoi faire sourire, à l'instar de son état de fébrilité à quatre semaines jour pour jour de prendre épouse devant le monde entier. William, 28 ans, a notamment confié avoir eu "les genoux qui s'entrechoquaient" lors d'une répétition de la cérémonie : "C'est une perspective intimidante et très enthousiasmante, mais il y a encore beaucoup à faire dans les quatre dernières semaines", a-t-il expliqué. Au point qu'il n'en dort plus la nuit ! Et atndis que les cuisines royales turbines et que l'alliance de sa promise est en préparation, qu'est-ce qui le préoccupe le plus ? "Tout", lâche-t-il ! Et il ne doit pas compter sur ses collègues de la base de la Royal Air Force à Anglesey pour que cela s'arrange dans la dernière ligne droite : ces derniers ont en effet investi dans une quantité de produits dérivés à l'effigie de William (ils ont l'embarras du choix : la panoplie s'étoffe chaque jour un peu plus, avec dernièrement en date, la création d'un parfum, Betrothal par la prestigieuse maison londonienne Grossmith, disponible le 29 avril pour 275 euros !) qu'ils s'amuseront à planquer de sorte à ce que William tombe en permanence sur sa bobine de futur marié !
Jusqu'au sein de sa propre famille, il doit s'attendre à se faire taquiner... Son "supporter" - son témoin -, qui n'est autre que son jeune frère le prince Harry, a un but avoué : "faire perdre encore quelques cheveux à William" ! Pour ce faire, Harry, qui est parvenu à organiser pour son frère un enterrement de vie de garçon dans le plus grand secret ("une opération quasi-militaire" qui leur a permis de semer les médias, dont William n'est pas peu fier), et deux amis du marié ont concocté un discours qui promet de ne pas l'épargner en vue de la réception donnée à Buckingham en l'honneur du couple dans les heures suivant la cérémonie. "Quelque chose d'assez classique, un discours de témoin comme n'importe quel autre, j'espère", déclare le prince Harry depuis l'Arctique, où il est en expédition. Ce qui signifie ? "A nous trois, on va faire en sorte de bien lui rentrer dans le lard et de l'embarrasser", précise-t-il malicieusement. Le toast aura lieu à l'abri des regards médiatiques : y aura-t-il un convive pour nous le raconter, au lendemain de la fête ?