À défaut de pouvoir se préparer pour le Festival de Cannes, qui devait commencer le 12 mai 2020 et attend d'être reporté à cause du confinement, Léa Seydoux est la star du nouveau magazine Elle consacré au cinéma. Tout en posant pour la couverture de ce numéro sorti ce jeudi, l'actrice a accordé une interview 100% septième art. L'occasion pour la James Bond girl de raconter ses premières amours cinématographiques.
Bien qu'elle soit la petite-fille de Jérôme Seydoux, président de Pathé, Léa Seydoux confie que ses parents n'étaient "pas spécialement cinéphiles". Enfant, elle se souvient avoir découvert le cinéma "de façon assez naturelle", en allant dans les cinémas de son quartier parisien et en regardant des VHS : "Nous avions des cassettes VHS, que je regardais en boucle. Les dessins animés de Walt Disney, mes premières émotions, Les Enfants du paradis avec Arletty, La Belle et la Bête, de Jean Cocteau... des films romanesques." Des émotions qu'elle attend avec impatience de pouvoir partager avec son fils de 3 ans. À la question de savoir quel film elle a hâte de lui montrer, la comédienne de 34 ans répond sans hésitation : "Les Walt Disney, évidemment !"
Figure incontournable du cinéma français et international, après des performances remarquées dans La Belle Personne (2008), Inglorious Basterds (2009) et La Vie d'Adèle (2013), Léa Seydoux ne rêvait pas forcément de devenir une star du grand écran : "Enfant, je n'admirais pas les actrices, je n'ai jamais été fan de. J'ai voulu être actrice, car je suis tombée amoureuse d'un acteur. Une histoire à sens unique. J'ai transcendé cet amour et je l'ai transformé en désir d'être actrice, explique-t-elle. Pour être tout à fait honnête, c'était par amour, mais aussi un peu par vengeance. Et, finalement, je me suis découverte, ça a été une révélation, je me suis dit que j'étais faite pour ça. Sur un plateau, je suis comme un poisson dans l'eau."