Exilé en Angleterre, Loïc Rémy se découvrira-t-il un fils dans les jours prochains ? C'est ce qui pourrait bien se passer si le test de paternité ordonné par la justice se révélait positif...
L'affaire remonte au temps où l'attaquant de l'équipe de France martyrisait les défenses de Ligue 1, la liquette de l'Olympique de Marseille sur le dos. En 2012, Nice-Matin révélait qu'une jeune fille de 25 ans, Valentine Mini, assurait que son petit garçon, Adriano (né le 4 novembre 2011) était le fils de la star aujourd'hui à Newcastle. Loïc Rémy n'avait pas reconnu l'enfant, fruit d'une relation passionnée d'un an, et n'avait plus donné de nouvelles à Valentine...
Cette dernière avait donc porté l'affaire devant le tribunal de Marseille, espérant que Loïc Rémy reconnaîtrait son fils. Et la cause de la jeune femme a été entendue puisque le TGI a ordonné le 7 janvier que l'attaquant se soumette à un test de paternité. "On m'a salie, on a essayé de me faire passer pour une fille de rien, alors que je voulais juste que mon fils porte le nom de son père, pour qu'il ne vienne pas un jour me demander d'où il vient, qui il est ! Ça n'a jamais été une question d'argent, et ça ne le sera pas !", explique Valentine dans sur le site Internet de Nice-Matin, alors que Me Allegrini, l'avocat du joueur qui a toujours nié être le père de l'enfant, mettait à l'époque en avant l'aspect pécuniaire de l'affaire.
Pour convaincre le tribunal de grande instance de Marseille, la maman du petit Adriano devait apporter la preuve de sa relation avec Loïc Rémy. Ce fut chose faite pour une histoire qui dura près d'un an : "J'ai eu un coup de coeur. Je peux même affirmer qu'il était partagé. Pas du tout fiesta et sorties à gogo. On passait toutes nos soirées ou presque juste à deux. On avait les mêmes délires, on aimait la même musique et surtout la série H de Jamel."
Mais l'annonce de sa grossesse a tout changé, même si le buteur passé par Nice avait dans un premier temps pris la nouvelle avec une certaine joie. "Loïc était en stage à Clairefontaine. Il ne m'a pas demandé d'avorter. Il n'a pas contesté la véracité de mon propos. Au contraire, sur le mode de l'humour lors d'un tchat, il m'a répondu au terme d'une dispute par tchat : 'J'espère que tu me laisseras voir mon fils ou ma fille' ", poursuit-elle toujours dans Nice Matin.
Il aura donc fallu deux années de procédure pour que Valentine puisse espérer voir le père de son fils le reconnaître. "Le tribunal a estimé que les pièces que nous avons fournies - attestation mais aussi copies des nombreux tchats -, établissent l'existence de la relation intime et permettent de présumer de la paternité de Loïc Rémy sur l'enfant Adriano", a expliqué l'avocate de la maman, Me Laurie Delclos.
Le tribunal de grande instance de Marseille a donc imposé à Loïc Rémy de se rendre à l'Institut français des empreintes génétiques d'Aix-en-Provence pour y subir un test de paternité. Ses résultats pourraient être très rapidement croisés avec la carte génétique de Valentine et de son fils Adriano. Pour preuve que la justice veut clore cette affaire, c'est le Trésor Public qui avancera les frais d'expertises...
Quant à Loïc Rémy, soupçonné d'être impliqué outre-Manche dans une histoire de viol, il se montre muet. "Je n'ai pas à commenter une décision de justice", déclarait Me Allegrini sur le site internet de Nice Matin.