Demain mercredi 28 mars, l'Olympique de Marseille affrontera le Bayern de Munich en quart de finale de la Ligue des champions. Face à un Franck Ribéry qui marche sur l'eau, les Marseillais auront fort à faire pour passer ce nouveau tour, alors que l'équipe a enchaîné sept défaites d'affilée toutes compétitions confondues, avant de stopper l'hémorragie ce week-end par un nul à Nice.
Mais, entre blessures et suspensions, l'OM aborde ce quart avec une équipe décimée et pourrait bien enregistrer une nouvelle défection, celle de son meilleur joueur : Loïc Rémy. "En ce moment, il semble avoir la tête un peu ailleurs", confie un proche à La Provence. Et la faute pourrait en revenir à une affaire qui empoisonne la vie de l'international tricolore. En début d'année, Nice-Matin révélait qu'une jeune fille prénommée Angéline, une étudiante varoise de 25 ans, était persuadée que son petit Adrien, né en novembre dernier, était le fruit de son amour avec le buteur marseillais. Elle avait donc déposé une requête en recherche de paternité auprès du tribunal de Marseille, qui examinera la demande le 16 avril prochain selon une nouvelle information de Var-Matin.
Et si la jeune fille s'appelle désormais Valentine et son fils, Adriano, elle est toujours âgée de 25 ans et étudie l'histoire de l'art du côté de Toulon. Son histoire, elle l'a racontée au quotidien dans son édition du jour. Depuis la naissance de son fils le 4 novembre 2011, la jeune fille galère et vit grâce au RSA. Les mauvaises langues parlent d'une histoire d'argent, mais Valentine dément et trouve ces allégations "odieuses". Selon ses dires, le jeune attaquant avait pourtant plutôt bien pris la chose : "Quand, en avril 2011, j'ai annoncé à Loïc que j'étais enceinte de lui, il était en stage à Clairefontaine. Il ne m'a pas demandé d'avorter. Il n'a pas contesté la véracité de mon propos. Au contraire, sur le mode de l'humour, lors d'un 'chat', il m'a répondu : 'J'espère que ta famille l'a bien pris, parce qu'un bébé d'un Noir, sinon, ça risque de péter'."
Les deux jeunes gens s'étaient rencontrés à Nice puis ils s'étaient revus à l'automne 2010, alors que Loïc Rémy avait été transféré à Marseille. "Je suis surprise de voir Loïc me contacter et m'inviter avec deux copines chez lui. (...) Et quelques jours plus tard, Loïc m'envoie un message. Voilà, ça commence comme ça", explique-t-elle.
Les tourtereaux filent alors le parfait amour, un véritable "coup de coeur partagé". "On se voit tout le temps pendant six mois, ajoute-t-elle. Il m'avait donné les clés de chez lui à Cassis. On n'y vivait pas ensemble, mais j'y avais mes affaires. Il me laissait sa voiture..." Une petite vie tranquille, entre soirées en tête à tête et petite vie bien rangée. Lorsqu'elle est seule dans la maison, ses amies la rejoignent pour lui tenir compagnie. Lorsque Loïc Rémy joue au Vélodrome, elle est en tribune officielle. Jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte.
"Quand je tombe enceinte, je suis totalement hallucinée. Compte tenu de mes problèmes de santé, c'est impossible. En plus, je suis sous pilule. Ça, je suis en mesure de le prouver. Que les choses soient bien claires : je n'ai pas fait un bébé dans le dos de Loïc", avance Valentine. Et si la famille du présumé père a toujours pris des nouvelles de la jeune femme, il n'en va pas de même du joueur lui-même : "Lui, en revanche, n'a plus donné signe de vie à son retour du stage avec l'équipe de France fin avril 2011. On ne peut même pas dire qu'on a rompu. Mais ça, c'est un détail !"
Du côté de Loïc Rémy, on est plutôt serein, comme le raconte son avocat Me Allegrini qui avance l'aspect pécuniaire de l'affaire et évoque quatre joueurs de l'OM ayant été victimes des mêmes requêtes en paternité...