Troisième épouse du prince héritier du trône saoudien, Maha al-Sudaïri est à première vue une princesse comme les autres, menant la belle vie entre palaces et boutiques de luxe. Mais la veuve de l'ancien Premier ministre Nayef Ben Abdelaziz al-Saoud a une particularité : elle a une fâcheuse tendance à laisser des dettes partout où elle passe ! Après avoir déjà laissé une ardoise de 15 millions d'euros à Paris en 2009, Maha al-Sudaïri a récidivé l'année dernière comme le raconte VSD...
Entre décembre 2011 et le mois de juin 2012, Maha al-Sudaïri s'est une nouvelle fois rendue à Paris. Et encore une fois, elle a "oublié" de payer quelques factures, à commencer par celles de l'agence Cinquième Étoile, spécialisée dans la location de limousines et chargée d'organiser son séjour parisien. Son directeur, qui se fait appeler Sarkis, raconte comment tout a basculé. "Au début, tout se passait bien. J'étais payé toutes les semaines en cash. C'est en avril 2012 que les règlements se sont brutalement arrêtés." Malgré tout, Sarkis fait confiance à la princesse. Malheureusement, elle ne paiera jamais ses services et laisse une ardoise de... 1,5 million d'euros !
Il faut dire que Sarkis a accepté tous les caprices de la dépensière princesse Maha al-Sudaïri "qui ne vit que la nuit" comme faire ouvrir la boutique Louis Vuitton des Champs-Elysées, à 2h du matin ou faire quelques emplettes chez Dolce & Gabbana afin de "claquer 3,5 millions d'euros en chaussures, bijoux, et vêtements de haute-couture", comme raconte son ex-garde du corps Praq Maliekal. Une autre fois, la princesse saoudienne a soudainement eu envie d'une virée en Autriche. Une fois dans l'avion, elle a alors demandé à survoler Paris puis s'est... endormie à l'approche de la Tour Eiffel ! Un séjour parisien de six mois, pour une ardoise de 6 millions d'euros. Un joli score.
La justice française a tout de même décidé d'agir en saisissant récemment des dizaines d'objets de luxe achetés par Maha al-Sudaïri. Malheureusement, les frasques de la princesse ont provoqué la fermeture de deux sociétés et a mis en grave difficultés Sarkis, qui la poursuit toujours en justice. En vain, puisqu'elle a depuis regagné un palais en Arabie Saoudite où elle est assignée à résidence.
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Maha al-Sudaïri se fait remarquer. En 1990, elle avait accusé le personnel de son immense demeure à Orlando de vol. Ils avaient été condamnés à une punition corporelle.