"Maïtena Biraben est à fleur de peau, passe du rire aux larmes en un instant. À tel point que plus personne n'ose lui parler dans l'oreillette. La vérité, c'est qu'on redoute qu'un jour, elle pète un plomb en direct et qu'elle quitte le plateau...", déclarait il y a plusieurs semaines un membre de l'équipe du Grand Journal de Canal+ au magazine Closer. Des propos forts, mais visiblement bien loin de la réalité, comme le dévoile l'animatrice au Parisien Magazine.
Malgré des audiences décevantes - 650 000 téléspectateurs en moyenne à la mi-novembre, contre 1,2 million l'année dernière -, Maïtena Biraben se porte bien. "On avance, on avance... (...) Il faut du temps, comme pour une crème pâtissière : tu tournes, tu tournes et à un moment, ça prend. Une émission, c'est de l'artisanat, ce n'est pas une science exacte", lâche la blonde de 48 ans. Capable "d'oublier les audiences", chiffres qui "sont d'abord le sujet des producteurs et des diffuseurs", l'animatrice attend beaucoup de 2016. Souhaitant "rire plus" dans Le Grand Journal, elle confie notamment attendre davantage de ses chroniqueurs et reste persuadée que l'émission va cartonner. "Je joue le match pour gagner", confie-t-elle.
Je suis très bien payée, c'est sûr
À défaut de gagner beaucoup de téléspectateurs - même si l'émission enregistre actuellement des audiences à la hausse -, la journaliste ne cache pas qu'elle gagne très bien sa vie grâce au programme. Lorsque le magazine lui demande si elle a obtenu le même salaire que son prédécesseur Antoine de Caunes, la présentatrice répond avec le naturel qu'on lui connaît : "Il ne fallait pas me payer moins que ça, c'est sûr ! Après, pour être franche, je pense que je devrais être moins bien payée qu'un chirurgien cardiaque. En attendant, à la télé, il y a une échelle de valeurs qui n'a pas été mise en place par moi. Mais j'en bénéficie, donc tant mieux. (...) Je suis très bien payée, c'est sûr. Mais je ne vole pas mon argent !"
Si, pour Maïtena Biraben, il est évident qu'elle a le droit de gagner sa vie autant qu'un homme, c'est parce que la présentatrice ne fait pas différence entre les sexes et ne supporte pas la misogynie. À ce propos, elle déclare : "Être une femme à un poste de pouvoir, c'est particulier : là où on dit que je suis caractérielle, on dirait d'un homme qu'il est professionnel." Bref, Maïtena Biraben se sent bien dans ses baskets et légitime à la présentation du Grand Journal. Il ne reste plus qu'à lui souhaiter que le succès soit définitivement au rendez-vous.