Alors que le long métrage Le Café du Pont, de Manuel Poirier, avec Bernard Campan et Cécile Rebboah, est sorti hier au cinéma, le chanteur Pierre Perret s'est dit "catastrophé". L'interprète du tube Les Jolies colonies de vacances a en effet confié au Parisien être "déçu" de l'adaptation faite de son autobiographie, baptisée également Le Café du Pont.
Suite à ces déclarations, le cinéaste a tenu à s'exprimer dans les colonnes du même quotidien, daté de ce jour. "Je suis arrivé sur ce projet un an après qu'il a vendu les droits de son livre aux producteurs. Il n'avait posé aucune clause au contrat sur le choix du réalisateur. J'ai écrit le scénario et je suis allé lui soumettre. Pierre Perret a donné son accord", a-t-il affirmé.
A la critique du chanteur, qui évoquait le fait de ne pas retrouver certaines figures particulières présentes dans son ouvrage, Manuel Poirier a répondu : "Ce qui m'intéressait dans son histoire, c'est le thème d'un petit enfant élevé dans une famille unie. Et ma démarche de cinéaste a été de le traiter comme une suite de tableaux tout simples, pas comme une chronique truculente avec des personnages gouailleurs."
Pour conclure, le réalisateur de Western (1997) a déclaré : "Connaissant ma filmographie, il n'aurait pas dû cautionner le scénario s'il n'était pas d'accord. Il a vendu les droits pour la notoriété et l'argent. J'interprète sa réaction d'aujourd'hui comme un coup d'ego assez pitoyable."
C'est cash, mais au moins, les choses sont claires !