La guerre est déclarée ! Plus d'un an après son éviction de BFMTV, Jean-Jacques Bourdin qui a fait l'objet fait de deux plaintes pour agression sexuelle - dont Bourdin ne parle pas - ne décolère pas. Ne mâchant pas ses mots lorsqu'il évoque le média dans lequel il s'illustrait depuis 2001, l'époux d'Anne Nivat a plusieurs fois pris en grippe son ancien patron Marc-Olivier Fogiel. Sur le plateau de C médiatique fin octobre, le journaliste qui est aujourd'hui sur Sud Radio n'y est pas allé de main morte pour critiquer certaines de ses décisions, taclant dans la foulée, la récente arrivée de Laurent Ruquier : "Je reviendrai à ce qu'était BFM au départ, c'est-à-dire, une vraie chaîne d'infos." Ce à quoi Mélanie Taravant lui a répliqué : "Mais c'est une toujours vraie chaîne d'info !"
Une franche réponse qui a eu le mérite d'interloquer Jean-Jacques Bourdin qui ne reviendrait dans le groupe pour rien au monde : "Mais non ! Ruquier, c'est une vraie chaîne d'infos ? (...) Ça ne marche pas !". Dans la foulée, il a aussi affirmé : "Je ne pouvais plus travailler avec Marc-Olivier Fogiel... J'ai toujours été très indépendant dans ma façon de travailler (...). Personne n'est jamais venu s'insérer dans mon travail. Et je n'ai jamais accepté cela... Quelle que soit la radio, la télévision."
Au lendemain de son passage, Altice Médias avait violemment répliqué en précisant dans un communiqué "avoir décidé de cesser toute collaboration en 2022 avec lui à la suite d'une enquête interne approfondie (...) notamment l'audition de plus de 35 personnes, anciennes et actuelles salariées, anciens et actuels salariés, anciens dirigeants et partenaires de l'entreprise". Tout en soulignant que "les dénigrements successifs de Monsieur Jean-Jacques Bourdin envers Altice Médias, BFMTV, RMC, ses salariés et dirigeants, feront l'objet des poursuites judiciaires adaptées".
Pour rappel en janvier 2022, Jean-Jacques avait été écarté de l'antenne en raison de l'ouverture d'une enquête pour "agressions sexuelles", classée pour prescription. La première plainte déposée à l'encontre de Jean-Jacques Bourdin a été celle de Fanny Agostini, ex-présentatrice météo sur BFMTV. Les faits se seraient déroulés en Corse en 2013. Quant à la seconde plainte, elle a été orchestrée par une autre femme pour des faits d'"agression sexuelle", "harcèlement" et "exhibition sexuelle" survenus il y a plus de trente ans. De son côte, l'heureux papa de trois enfants a "toujours fermement contesté" les dires de ses accusatrices.
Il était tout tremblotant et tétanisé
"Le groupe Altice Media [propriétaire de BFMTV] a décidé de l'attaquer en justice à la suite de ses déclarations, car il avait signé en partant une clause de non-dénigrement, en contrepartie d'une somme d'argent. Il est libre de dire ce qu'il pense. Mais dans ce cas, il fallait renoncer à la clause et ne pas accepter l'argent", a renchéri Marc-Olivier Fogiel en toute transparence.
Accusé par ce dernier d'être "omniprésent" lors de ses interventions, l'ex-animateur phare d'On ne peut pas plaire à tout le monde a donc tenu à se défendre : "La seule fois où il a eu une oreillette, c'était lorsqu'il a présenté La France dans les yeux (...). Ce jour-là, il était tout tremblotant et tétanisé, je lui donnais les arguments pour répondre à Valérie Pécresse qui était en train de l'humilier... De manière générale, je lis beaucoup de choses fausses concernant mon supposé interventionnisme". Fin de la polémique ?