Quatre ans après Le Loup de Wall Street, Margot Robbie est en route vers l'Oscar et sera dimanche 7 janvier, l'une des vedettes des Golden Globes, pour sa performance dans Moi, Tonya. Devenue incontournable à Hollywood, courtisée par les studios, l'actrice australienne de 27 ans est désormais une star. Une stature à laquelle elle ne s'était pas préparée, comme elle le raconte à Hollywood Reporter.
Dans un portrait qui lui est consacré, la comédienne s'épanche sur son quotidien, qui a pris une tournure étrange depuis Suicide Squad. Elle explique ressentir une forme de rancoeur à l'égard du milieu, qu'elle n'aurait pas ressentie si fortement si on l'avait prévenue qu'elle serait la cible de stalkers et ferait l'objet de menaces de mort. On lui avait dit que les regards seraient forcément plus tournés vers elle, mais pas qu'elle devrait dépenser de folles sommes d'argent pour se protéger.
"Il y a tous ces trucs que tu apprends en chemin, comme, quand tu reçois menaces de mort. Il est plus intelligent d'avoir un équipe de sécurité qui vérifie les antécédents de tous ceux qui les envoient et voit s'ils ont un passif de violence parce qu'il faut bien savoir si on a besoin de sécurité pour aller à certains événements, raconte Margot Robbie. Et à chaque fois que vous faites une vérification, ça vous coûte 2000 dollars, donc prenez cela en considération quand vous choisissez de vous lancer là-dedans."
Margot Robbie a ainsi vite compris qu'elle ne pourrait pas vivre uniquement des films indépendants et qu'il lui fallait beaucoup d'argent pour assurer sa propre sécurité. "Vous allez toujours avoir besoin d'un job qui financièrement supporte un tel mode de vie", explique l'actrice que l'on a pu voir dans des blockbusters comme Tarzan ou Diversion, et des films plus confidentiels comme Whiskey Tango Foxtrot ou Goodbye Christopher Robin. "J'aurais juste aimé que quelqu'un m'explique bon nombre de ces choses avant. Je n'aurais pas à éprouver le ressentiment à l'égard de la position dans laquelle je me trouve parce que j'aurais su dans quoi je me mettais", conclut-elle.