Si vous avez un peu suivi la campagne promotionnelle autour de Suicide Squad – laquelle a débuté il y a plus d'un an – vous avez peut-être remarqué que celle-ci a pris un virage à 180° à quelques semaines de la sortie en salles. À en croire la première bande-annonce, le ton était sombre, solaire mais envoûtant. Un an plus tard, avec le feu d'artifice qu'a représenté le dernier trailer du Comic Con, Suicide Squad a pris des couleurs (très vives et pastel) pour devenir un divertissement cool au possible, un brin psychédélique, porté par une bande-son explosive. Il fallait attirer le plus de monde possible...
Et parmi les changements opérés, il y a en un concernant le personnage d'Harley Quinn (Margot Robbie) qui a interpellé des observateurs. En effet, la psychopathe sexy est l'un des atouts de Suicide Squad. Outre le Joker de Jared Leto, sur lequel les médias ont largement fait braquer les projecteurs, Harley Quinn est montée en puissance au fur et à mesure que les bandes-annonces s'enchaînaient. Et avec cette volonté d'être toujours plus cool, le personnage a lui aussi évolué. Au départ, il y a eu la prisonnière flippante qui s'amusait pendue à son linge de lit, et au final, il y a la bombe sexy dont le mini-short à paillettes rouge et bleu a fait couler de l'encre. Selon l'actrice australienne qui la campe, Harley Quinn "porte des mini-shorts parce qu'il est fun et brillant". Et "pas parce qu'elle veut que les gars regardent son cul". Sauf que voilà, ce short a changé de taille entre deux trailers, montrant plus de chair dans le second que sur le premier. Alors, forcément, un tel derrière a de quoi faire grimper la thermomètre, c'est bon pour la promotion. Pour certains, comme pour Bleeding Cool, il y a bien quelqu'un chez la Warner qui a été payé pour photoshoper le mini-short de Margot Robbie et le rend encore plus sexy. Pour d'autres observateurs, comme Vanity Fair, c'est "un sexisme choquant". On vous laisse juger...