Sans doute habitué à gérer la pression et à garder la tête froide dans les circonstances les plus stressantes, lui qui évolue dans les hautes sphères de la finance mondiale, Christopher O'Neill semble avoir un peu plus de mal à affronter le trac qui le gagne à l'approche de son mariage avec la princesse Madeleine de Suède, samedi 8 juin 2013 à Stockholm. "Je suis très heureux, mais je dois avouer que je suis un peu nerveux", a d'ailleurs confié le fiancé à la chaîne TV2. Mais il a trouvé jeudi soir, à deux jours de la date fatidique, un moyen de se détendre très efficace : une soirée très festive...
Le fait qu'il ait décidé de ne pas devenir prince par son mariage, ayant annoncé via un communiqué émis par le palais royal son intention de ne pas requérir le titre d'altesse royale et de ne pas accepter la nationalité suédoise, afin de pouvoir poursuivre ses activités commerciales auxquelles il aurait sinon dû renoncer (sacrifice qu'avait fait le prince Daniel en 2010), ne change rien à l'affaire : c'est le jour le plus important de sa vie, et la tension est d'autant plus à son comble qu'il sera scruté par tout un pays. Pas le sien, de surcroît, lui qui a la double nationalité britannique et américaine.
Déjà mercredi, lors des célébrations de la Fête nationale suédoise, Chris O'Neill ne pouvait masquer une certaine nervosité (bien compensée par sa tendre complicité avec Madeleine) lors de la procession en calèche, partageant le landau du couple royal, puis lors des cérémonies au parc de Skansen, où le roi Carl XVI Gustaf de Suède a eu des mots touchants pour sa fille cadette. Peu exposé médiatiquement jusqu'à présent, Chris O'Neill doit apprivoiser l'engouement autour de leur noce. Le soir venu, il était beaucoup plus détendu...
Jeudi soir, Chris O'Neill, qui fêtera le 27 juin prochain son 39e anniversaire, s'offrait un avant-goût de fête de mariage... sans la princesse Madeleine. Le futur marié, très guilleret selon les témoignages, savourait en bonne compagnie un dîner au Sturehof, restaurant couru de la place Stureplan, dans le centre-ville de Stockholm. Grillant quelques cigarettes et conversant abondamment avec ses amis richissimes, Chris O'Neill a quitté les lieux sous bonne escorte peu avant minuit pour rejoindre à pied le club privé The Wall, non loin de là, où un service de sécurité spécial avait été mis en place. Histoire d'éviter le genre de dérapage comme celui qu'ont connu l'an dernier le prince Carl Philip - présent lors de la sauterie - et sa compagne Sofia Hellqvist sur la Côte d'Azur. Le champagne a coulé à flots au son des hits dancefloor, et le fiancé de Madeleine n'était pas le dernier à se lâcher avec ses amis, parmi lesquels l'apollon suédois Marcus Schenkenberg, mannequin star des années 1990 et acteur, ou Gustaf Magnuson, cousin de la princesse, et sa compagne Vicky Andren.
Un peu après une heure du matin, après s'être bien défoulé, Chris O'Neill rentrait au palais tandis que les médias recueillaient les impressions de ses amis fêtards. Un ancien collègue de Floride a notamment confié : "Chris est un gars très sympa. Il travaille dur et préfère son travail au titre de prince. C'est très important pour lui de gagner de l'argent, c'est aussi pour cela qu'il ne veut pas prendre le titre de prince et se faire payer par l'Etat."