À quelques mois des Jeux olympiques de Paris 2024, l'évènement sportif de l'année, l'équipe de France ne désespère pas de trouver la future Marie-José Pérec, mais les candidates ne sont pas nombreuses. Il faut dire que la Guadeloupéenne de 55 ans a laissé sa marque dans l'histoire du sport français et il sera dur de l'effacer. Dans les années 90, elle règne sur l'athlétisme mondial et termine sa carrière avec 3 médailles d'or olympique, dont deux sur 400 m et 200 m aux JO d'Atlanta en 1996.
Des performances qui l'ont fait rentrer dans l'histoire et qui expliquent qu'elle ait eu l'honneur d'être la première invitée du nouveau podcast réalisé par Le Parisien, Le Sacre. Marie-José Pérec a répondu aux questions de la journaliste Anne-Laure Bonnet, qui retrace son incroyable carrière, de son arrivée en métropole à ses premières victoires sur la piste. En 1988, alors qu'elle vient de battre son premier record de France sur 400 m, la sportive, qui s'est livrée sur son quotidien avec son fils Nolan il y a quelque temps, participe à ses premiers Jeux olympiques à Séoul, à seulement 20 ans. L'occasion pour celle qu'on surnommait la gazelle de rencontrer la star internationale de l'athlétisme à l'époque, Carl Lewis.
L'athlète américain, qui finira sa carrière avec 9 médailles d'or olympiques, est l'équivalent d'Usain Bolt à la fin des années 80 et à attendre Marie-José Pérec, il ne laisse personne indifférent. "La majorité des jeunes filles... On est toutes amoureuses de Carl Lewis. On le trouve beau, il court bien", raconte Marie-José Pérec, avant d'en dire plus sur leur première rencontre : "Je me retrouve sur un banc, à l'échauffement à côté de lui et en fait j'ose même pas regarder, parce que je me dis : "Carl Lewis, il est juste sur mon banc à moi ! Il est venu s'asseoir là, woaw !' Et j'ose à peine regarder parce que c'est intimidant, mais j'y arrive quand même."
Finalement, Marie-José Pérec, qui s'est lancée dans la chanson avec les légendes du sport français il y a quelques années, se tourne vers l'athlète américain, mais c'est plutôt la déception qui l'attend. "Un moment je le regarde en biais et je vois... qu'il a plein de boutons. Oh non ! Qu'est-ce qu'on est c*n quand on a 20 ans", s'amuse-t-elle avec le recul.