Marina Hands - Enregistrement de l'émission "Vivement Dimanche" à Paris, le 17 décembre 2014. © BestImage
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Discrète comédienne qui s'est construit une belle carrière (Lady Chatterley, Mères et filles, Sport de filles, Jappeloup...) Marina Hands ouvre son coeur dans les pages du magazine Psychologies. Elle parle de ses parents, l'actrice Ludmila Mikaël et le metteur en scène Terry Hands, qui se sont séparés lorsqu'elle avait 1 an, de ses angoisses et de ses envies, notamment celle d'avoir des enfants...
Difficile à croire quand on regarde son doux visage, mais Marina Hands vient d'avoir 40 ans. L'âge ne la préoccupe pas, elle se sent encore très jeune, mais l'horloge biologique lui rappelle que le temps file : "J'ai envie d'avoir des enfants, mais pas question que je les fasse seule. Alors que faire ? D'abord un test de fertilité, c'est prévu. Mais après ? Congeler mes ovocytes ? Pourquoi ? Sauf que c'est interdit en France. C'est fou, non ? Si les autres ont trouvé leur partenaire à 20 ans, tant mieux pour eux, mais en quoi cela atteint leur liberté et leur plaisir que d'autres puissent concevoir des enfants autrement ? Je trouve cela odieux."
Marina a été en couple jusqu'en 2012 avec le chanteur Julien Doré pour qui elle garde toujours de jolis mots. Célibataire, elle se voit depuis peu fonder une famille : "Jusqu'à présent, je me sentais trop enfant pour devenir mère." Elle avoue aussi avoir renoncé au romantisme qu'elle incarnait dans Lady Chatterley : "Désormais, le romantisme importe bien moins que l'engagement concret."
Se définissant comme une grande sensible, Marina Hands raconte également comment elle a appris à cohabiter avec ce qui lui a longtemps gâché la vie. Elle a consulté un psy afin de donner sens à ses crise d'angoisse : "Elles sont liées à un manque de sécurité affective. Pendant des années, le rapport à l'animal m'avait beaucoup apaisée. Mais lorsque je n'ai plus eu les chevaux ni le cadre protecteur de l'école de théâtre et que le succès m'a obligée à m'ouvrir sur le monde, c'est là que mes crises ont commencé."
Avant de devenir une comédienne réputée, elle vivait corps et âme sa première passion : l'équitation. Des blessures l'obligent à quitter le milieu équestre, mais pas seulement : "Je ne suis pas compétition. C'est pour cela que j'ai fini par échouer. En sport équestre, l'amour du cheval ne suffit pas." Un échec qu'elle a eu du mal à affronter : "Ça a été le pire moment de ma vie. J'ai fait une dépression de 19 à 21 ans. Je me suis inscrite à la fac, où je suis à peine allée. Puis j'ai poussé la porte du Cours Florent."
Elle y a retrouvé celui qui fut son premier amour, Guillaume Canet, et qui est depuis devenu un grand ami. Mais être fille d'artistes n'a pas forcément été simple pour faire accepter à ses parents qu'elle voulait faire partie de ce monde : "J'étais fille unique et mes parents, séparés, étaient très pris par leur travail, et ils ont toujours eu à coeur de me maintenir éloignée de ce monde-là. Mais quand j'y suis entrée, cela a été une immense bouffée d'oxygène. (...) Et quand j'ai annoncé à mes parents que j'y allais, ils n'étaient pas ravis du tout. Mon père pensait que j'étais devenue folle [rires]." Sa maman l'a rapidement soutenue mais son père a mis plus de temps à la prendre au sérieux.
Aujourd'hui, plus question de remettre en cause son talent de comédienne. À l'affiche de Chic ! avec Fanny Ardant, elle reviendra le 4 février dans Les Jours venus de Romain Goupil. Elle joue également dans Ivanov de Tchekhov à Paris au théâtre de l'Odéon à partir du 29 janvier.
Retrouvez l'intégralité du magazine dans Psychologies Magazine du mois de février 2015
Difficile à croire quand on regarde son doux visage, mais Marina Hands vient d'avoir 40 ans. L'âge ne la préoccupe pas, elle se sent encore très jeune, mais l'horloge biologique lui rappelle que le temps file : "J'ai envie d'avoir des enfants, mais pas question que je les fasse seule. Alors que faire ? D'abord un test de fertilité, c'est prévu. Mais après ? Congeler mes ovocytes ? Pourquoi ? Sauf que c'est interdit en France. C'est fou, non ? Si les autres ont trouvé leur partenaire à 20 ans, tant mieux pour eux, mais en quoi cela atteint leur liberté et leur plaisir que d'autres puissent concevoir des enfants autrement ? Je trouve cela odieux."
Marina a été en couple jusqu'en 2012 avec le chanteur Julien Doré pour qui elle garde toujours de jolis mots. Célibataire, elle se voit depuis peu fonder une famille : "Jusqu'à présent, je me sentais trop enfant pour devenir mère." Elle avoue aussi avoir renoncé au romantisme qu'elle incarnait dans Lady Chatterley : "Désormais, le romantisme importe bien moins que l'engagement concret."
Se définissant comme une grande sensible, Marina Hands raconte également comment elle a appris à cohabiter avec ce qui lui a longtemps gâché la vie. Elle a consulté un psy afin de donner sens à ses crise d'angoisse : "Elles sont liées à un manque de sécurité affective. Pendant des années, le rapport à l'animal m'avait beaucoup apaisée. Mais lorsque je n'ai plus eu les chevaux ni le cadre protecteur de l'école de théâtre et que le succès m'a obligée à m'ouvrir sur le monde, c'est là que mes crises ont commencé."
Avant de devenir une comédienne réputée, elle vivait corps et âme sa première passion : l'équitation. Des blessures l'obligent à quitter le milieu équestre, mais pas seulement : "Je ne suis pas compétition. C'est pour cela que j'ai fini par échouer. En sport équestre, l'amour du cheval ne suffit pas." Un échec qu'elle a eu du mal à affronter : "Ça a été le pire moment de ma vie. J'ai fait une dépression de 19 à 21 ans. Je me suis inscrite à la fac, où je suis à peine allée. Puis j'ai poussé la porte du Cours Florent."
Elle y a retrouvé celui qui fut son premier amour, Guillaume Canet, et qui est depuis devenu un grand ami. Mais être fille d'artistes n'a pas forcément été simple pour faire accepter à ses parents qu'elle voulait faire partie de ce monde : "J'étais fille unique et mes parents, séparés, étaient très pris par leur travail, et ils ont toujours eu à coeur de me maintenir éloignée de ce monde-là. Mais quand j'y suis entrée, cela a été une immense bouffée d'oxygène. (...) Et quand j'ai annoncé à mes parents que j'y allais, ils n'étaient pas ravis du tout. Mon père pensait que j'étais devenue folle [rires]." Sa maman l'a rapidement soutenue mais son père a mis plus de temps à la prendre au sérieux.
Aujourd'hui, plus question de remettre en cause son talent de comédienne. À l'affiche de Chic ! avec Fanny Ardant, elle reviendra le 4 février dans Les Jours venus de Romain Goupil. Elle joue également dans Ivanov de Tchekhov à Paris au théâtre de l'Odéon à partir du 29 janvier.
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