Un visage d'ange, une personnalité mystérieuse, elle, c'est Marine Vacth, 20 ans, nouvelle coqueluche du cinéma et de la mode.
Dans le dernier numéro de Libération - Next, c'est elle qui assure la couverture. Les mains recouvertes de traces noires, Marine joue avec cette image d'écorchée vive immortalisée par le grand Jean-Baptiste Mondino dans le rôle d'une femme fatale, qui porte le coup ultime à son amant sur une série en noir et blanc.
Marine est comme ça, elle aime créer le fossé entre son visage de poupée, la certaine noirceur de sa personnalité et ses souvenirs d'enfance. Elevée à Maisons-Alfort, elle révèle dans les colonnes du magazine, avoir eu une enfance "compliquée", des relations avec son père plutôt tendues et avoir en elle "du malin" dont il faut qu'elle se "débarrasse". "J'ai envie de me salir", dit-elle pour évoquer son désir pour des rôles compliqués.
Égérie Yves Saint Laurent pour le parfum La Parisienne, visage de la maison Chloé et adorée des plus grands noms de la mode, Marine garde les pieds sur terre, avoue ne pas être une créature de la nuit qui aime écumer les soirées mondaines et revient sur son histoire ponctuée par un déménagement à Paris pour prendre son envol.
Au sujet de son père chauffeur-routier ? "Combien de fois j'ai eu envie de lui cracher au visage", dira-t-elle. Le magazine ajoutera que celui-ci "très autoritaire" et "porté par la bouteille".
Celle que l'on a vue dans Ma part du gâteau avec Gilles Lellouche ou encore dans le superbe spot Cartier n'a pas envie qu'on lui colle des étiquettes. Mode, cinéma, contrats prestigieux, Marine avance à petits pas et foisonne de projets osés. Mais ça, on vous en reparlera prochainement car Marine est sous la lumière et quelque chose nous dit qu'elle va y rester longtemps.
Une rencontre passionnante à retrouver en intégralité dans le magazine Libération, Next, en kiosques mais aussi en ligne.