Mario Barravecchia était l'invité de l'émission Chez Jordan sur C8, ce vendredi 9 février 2024. Lui, finaliste de la toute première saison de la Star Academy avec Jenifer, a fait du chemin depuis son passage à la télévision. Mais sa carrière avait déjà commencé avant même qu'il ne se dévoile sur TF1.
Comme il l'a fait savoir à Jordan de Luxe, son père s'était occupé de lancer sa carrière qui lui avait créé une petite notoriété en Belgique : "Mon père s'est sacrifié parce qu'il était persuadé que son fils allait réussir." Il a tellement tout donné qu'il s'est endetté, a rencontré des difficultés financières et s'est même fait escroquer par un producteur véreux.
Si Mario Barravecchia a indiqué qu'adolescent, comme tous les jeunes avec leurs parents, il en a fait voir de toutes les couleurs à son père, il regrette d'autant plus son manque de reconnaissance. Dans son livre, Mon père, ma bataille, publié le 17 mai 2023 aux éditions Prisma, Mario Barravecchia évoque la mort de son papa, survenue en l'espace de six mois. Il était atteint de la maladie de Charcot, peu connue à l'époque. Diagnostic appris très brutalement : "Le professeur nous regarde et nous dit 'Vous avez effectivement la maladie de Charcot, il vous reste entre six mois et un an'". Si, à ce moment-là, Mario essaie de donner le change et de rassurer son père, difficile de rebondir après une telle annonce.
Ce qu'il a aussi indiqué dans l'émission de Jordan de luxe, c'est que la maladie de Charcot, d'autres membres de la famille l'ont déjà contractée et en sont morts : "Dans la famille de mon père, son cousin germain et son frère sont morts de la même maladie l'année d'avant." Un gène qui pourrait donc également toucher Mario Barravecchia si l'hérédité joue bel et bien un rôle.
La maladie de Charcot, dont Pone de la Fonky Family souffre également, agit en temps normal entre deux et cinq ans, comme l'a fait savoir Mario Barravecchia. Son père a été emporté en à peine quelques mois : "J'ai vu une évolution agressive sur mon père. C'était assez incroyable. Quelques jours après le dernier rendez-vous, il avait déjà du mal à manger." La maladie de Charcot étant une maladie neurodégénérative qui atrophie les muscles du corps, son père s'est retrouvé rapidement alité et privé de liberté et surtout en souffrance.
Face à une telle déchéance Mario Barravecchia a choisi de débrancher son père, parce qu'il savait que c'était ce qu'il voulait : "Il est encore conscient, il me voit, il m'écrit quelques mots, comme son testament, que j'ai gardés. [...] Il me dit 'fais-moi partir s'il te plaît. Fais-moi partir.'" Une ultime volonté que Mario Barravecchia a donc respectée...