Dans Dark Waters, Mark Ruffalo campe un avocat qui défend un agriculteur dont les vaches sont empoisonnées par les rejets toxiques d'un puissant groupe chimique. Ce film, qui n'est pas sans rappeler l'excellent Erin Brockovich, est inspiré de l'histoire vraie de Robert Bilott.
S'il s'est illustré dans des rôles très engagés (Zodiac, Spotlight...), Mark Ruffalo a incarné Bruce Banner/Hulk dans six volets de l'univers Avengers. "Si j'ai bien lu mon contrat, j'en ai fini avec Hulk, mais on ne sait jamais", s'amuse Mark Ruffalo dans Le Figaro. Et ça tombe bien puisqu'il avait envie d'autre chose : "Je cherchais un sujet qui rejoigne mon activisme et ma défense de l'environnement." Une vocation qui est venue dès le plus jeune âge, chez sa grand-mère, face à des poissons déformés.
Aujourd'hui, son militantisme est une part non négligeable de sa vie. "Mon travail pour l'écologie me prend parfois plus de temps que le cinéma !", confiait-il au Parisien, dans l'édition du mercredi 26 février 2020. En plus de ses deux associations, Water Defense et The Solutions Project, il prêche la bonne parole à Hollywood. "Sur les plateaux, on utilise moins de plastique, moins de carburant, le recyclage est devenu un enjeu important", observe-t-il.
Un enjeu qu'il aimerait voir comme une priorité politique, mais avec le président des États-Unis, Donald Trump, que Mark Ruffalo méprise, on est loin du compte. "Sa politique environnementale est épouvantable. Trump revient même en arrière sur les standards mis en place par les républicains (...). Il est tout sauf populiste : il se fiche totalement des gens. La seule chose qui l'intéresse vraiment, c'est l'argent... Cela va nous tuer."
Raison pour laquelle il avait "envie de raconter l'histoire de cet homme qui abandonne toute sa vie pour le bien commun". Et d'ajouter : "Dans un monde où, quand tu allumes la télé, tu vois que si tu mens, si tu voles, si tu es un fils de p... égoïste, alors tu deviens président des États-Unis (...), je voulais contrecarrer le cynisme ambiant."