On n'aurait pas forcément pensé commencer l'année 2021 sur un scandale capillaire. Et pourtant. Accusée d'avoir fait la promotion d'un salon de coiffure, sur les réseaux sociaux contre de l'argent, Marlène Schiappa a eu droit à un petit coup de pouce à la place d'un coup de ciseaux. Vincent Martin, le propriétaire des lieux, s'est rendu le lundi 4 janvier sur le plateau de l'émission Touche pas à mon poste, sur C8, pour rétablir la vérité. Il a assuré qu'il n'avait jamais laissé partir notre ministre déléguée chargée de la Citoyenneté sans que celle-ci ne sorte son porte-feuille.
"Elle a payé, bien sûr. De par la position de Marlène Schiappa, on ne pouvait pas se permettre de proposer ce genre de gratuité ni d'entretenir une polémique qu'on ne voulait pas, a expliqué le professionnel du cheveu. Il faut savoir que la stratégie de notre société fait qu'en six ans d'existence, on n'a jamais payé une influenceuse. Même une influenceuse dont c'est le métier." Vincent Martin a assuré que notre ministre était restée 2h30 dans son salon, sous les mains experte de son employé Adriano, et avait amené en guise de preuve une facture indiquant le nom de sa cliente ainsi qu'un montant de 150€ TTC.
Depuis ce matin, ça n'arrête pas
Le ton monte, pourtant, du côté de Marlène Schiappa, accusée d'avoir fait un post sponsorisé après avoir vanté les bienfaits de son lissage brésilien sur les réseaux sociaux. Les avocats de la jeune maman ont fait savoir, dans un communiqué officiel, qu'elle avait été victime de "tentatives de piratages" et qu'elle poursuivrait en justice "toute personne" qui participerait à "ces allégations diffamatoires" ou partagerait des "propos malveillants répétés sur les réseaux sociaux". Une version compliquée à maintenir quand tout le monde a reconnu le salon de notre ministre dans la fameuse vidéo de ses cheveux et que le propriétaire de ANS Brasil assure s'être occupée d'elle sur C8. Qu'importe, d'ailleurs, cette polémique. Elle constitue un sacré coup de pub pour le salon, dont le nom est systématiquement cité dans les médias. "Depuis ce matin, ça n'arrête pas" a annoncé le coiffeur avec fierté. Et ce, sans débourser le moindre centime...