Marylou : ''Après Koh Lanta, on n'a plus eu nos règles pendant plusieurs mois''

Depuis l'été 2001 sur TF1, l'émission Koh Lanta ne cesse de captiver des millions de téléspectateurs français. Vendredi dernier, ils étaient encore 6,9 millions de fidèles à suivre les trépidantes aventures des Mawar et des Sungaï en Malaisie lors du 7e épisode de cette saison 12, chaque participant étant bien décidé à remporter l'émission et à gagner la coquette somme de 100 000 euros. Pour ce faire, ils doivent bien entendu remporter de nombreuses épreuves et se faire aimer des autres aventuriers malgré les stratégies... mais ils doivent aussi et surtout affronter de terribles conditions d'hygiène !

Deux candidates, Marylou (22 ans) et Camille (18 ans), se sont confiées à nos confrères du Parisien et reviennent ainsi sans langue de bois sur ces conditions de vie extrêmes : "D'habitude, je me douche deux fois par jour, mais là-bas, ce n'était pas ma priorité. On y pense la première semaine et puis après, le froid et surtout la faim prennent le dessus", raconte la première. "Une fois, j'ai fait un gommage avec du sable pour enlever les peaux mortes", ajoute-t-elle.

Camille, la cadette de cette saison, indique qu'elle ne pouvait même plus passer la main dans ses cheveux. Elle ajoute : "Quand je suis sortie du jeu, je suis allée tout droit chez le coiffeur. Comme je ne pouvais pas dire que je revenais de Koh Lanta pour respecter la confidentialité, j'ai dit que j'avais fait une mission humanitaire." De même, la jeune aventurière révèle la façon dont elle se lavait les dents avec les moyens du bord : "J'ai utilisé des bouts de canne à sucre car on m'avait dit que le sable, ça rayait l'émail." La jolie candidate ajoute : "Avant de partir, je pensais qu'on aurait des sanitaires. Mais pas du tout : il fallait creuser un trou."

La veille de son départ, Marylou avait quant à elle préparé son expédition en se rendant chez une esthéticienne, "Quand mes poils ont repoussé, je baissais les bras dès qu'il y avait les caméras. Heureusement que les cameramen ne zooment pas sur nos jambes", confie-t-elle. Aussi, la jeune candidate Mawar revient sur un point précis de l'aventure des filles : les tampons. Et sans détour, elle indique : "De toute façon, on est vite tellement carencées qu'on n'a plus nos règles et ce pendant plusieurs mois."

Deux précieux témoignages qui devraient faire réfléchir Miss France 2013, Marine Lorphelin, qui a déclaré être totalement partante pour la prochaine édition !