Retour fracassant pour Mathilde Seigner le jeudi 29 août 2019. La comédienne de 51 ans sera l'héroïne d'une toute nouvelle série diffusée sur TF1, adaptation du best-seller de Michel Bussi : Le temps est assassin. Si elle se réjouit à l'idée de transcender le petit écran, elle regrette l'image que le monde du cinéma lui colle automatiquement à la peau. Bien qu'elle assume l'étiquette "populaire", Mathilde Seigner dénonce "l'intelligentsia parisienne" qui la lui impose.
"Cela a freiné certains metteurs en scène, explique-t-elle dans les colonnes de Nous deux. Une partie du milieu est finalement très consensuelle. Je ne suis pas chic pour eux. Ouvrir sa gueule n'est pas glamour. Et en plus, je suis populaire, bref, j'ai tous les défauts ! Certains, que je ne citerai pas, m'ont dit : 'C'est dommage que tu aies fait Camping.' Ils ont sans doute oublié que j'ai démarré avec du cinéma d'auteur."
En incarnant Clothilde, de retour en Corse vingt-cinq ans après la mort de son frère et de ses parents, Mathilde Seigner s'est entourée d'un cocon sans doute plus bienveillant. Le cinéma ? "C'est un monde de jugements, de requins, dénonce-t-elle. Il y a les embrassades quand vous êtes dans un film qui fonctionne au box-office et le dédain de la part des mêmes personnes, si vous faites un flop. Il faut le prendre avec du recul." Au sein de ce récit teinté de mystère, l'actrice donnera la parole à Jenifer Bartoli et Grégory Fitoussi.
Quoi qu'on en dise, entre Camping, La Guerre des boutons, Harry, un ami qui vous veut du bien ou Palais royal, Mathilde Seigner cumule les succès auprès du public français. Un triomphe également valable sur les planches. Elle qui a commencé dans des pièces signées Molière, Cocteau ou Alfred de Musset a récemment été applaudie dans Nina, mise en scène par Danièle Thompson. Sacré coup de théâtre !