Les déconvenues juridiques s'enchaînent pour Meghan Markle. Comme l'ont rapporté plusieurs médias britanniques ce 29 septembre 2020, dont Hello, le tribunal en charge de son bras de fer judiciaire contre le groupe Associated Newspapers a tranché en faveur de ce dernier : il a estimé que la récente biographie Finding Freedom, publiée au mois d'août et consacrée au Megxit, peut être utilisée comme preuve dans cette affaire. Un coup dur pour la duchesse de Sussex et ses avocats, qui espéraient maintenir l'ouvrage en dehors de ce litige.
Pour rappel, Associated Newspapers est la société éditrice du Mail Online, du Daily Mail et de sa version dominicale Mail on Sunday. Invoquant une violation de sa vie privée, Meghan Markle reproche, lui, la publication d'une lettre privée adressée à son père Thomas Markle, en août 2018. La semaine dernière, lors d'une audience préliminaire, les avocats du groupe ont demandé à la court la permission d'inclure la biographie, avançant que la duchesse y a contribué en révélant plusieurs aspects de sa si chère intimité. Une pièce à conviction capitale pour le procès, qui devrait commencer le 11 janvier 2021 à Londres, et durer une dizaine de jours. Un procès qui pourrait coûter jusqu'à 2 millions à la duchesse.
Cette soit-disant collaboration a rapidement été démentie par Justin Rushbrooke, le nouvel avocat de l'ex-actrice : "La plaignante et son mari n'ont pas collaboré avec les auteurs du livre, ils n'ont pas été interviewés pour cela, ni n'ont fourni de photographies aux auteurs". Il a ajouté à l'AFP que ni Meghan Markle ni Harry n'avaient parlé aux deux auteurs, Omid Scobie et Carolyn Durand. Cette nouvelle défaite juridique est un coup dur pour les Sussex qui viennent de se séparer du célèbre avocat David Sherborne, après une première déconvenue fin juillet, suite à laquelle Meghan Markle s'est retrouvée à devoir payer les 67 888 livres de frais de justice de ses adversaires.
C'est à distance, depuis la Californie, où ils ont posé leurs valises en mars dernier, que les parents du petit Archie (1 an) suivent l'avancée de cette affaire à Londres. L'ex-actrice de 39 ans n'a fait aucun commentaire sur les dernières décisions du tribunal. Ses dernières prises de parole en visioconférence, depuis sa nouvelle villa de Santa Barbara, concernaient essentiellement les élections présidentielles américaines pour lesquelles elle est particulièrement engagée, au point d'inquiéter Buckingham...