Depuis la Californie, Meghan Markle continue son bras de fer judiciaire contre le groupe de presse britannique Associated Newspapers, société éditrice du Mail Online, du Daily Mail et de sa version dominicale Mail on Sunday, à qui elle reproche notamment la publication d'une lettre privée adressée à son père Thomas Markle, en août 2018. La duchesse de Sussex vient d'effectuer un changement de stratégie non négligeable en se séparant de son avocat David Sherborne, qui s'est illustré cet été en défendant Johnny Depp dans son procès ultramédiatisé contre le tabloïd The Sun et son ex-femme Amber Heard.
Fin juillet, David Sherborne et sa célèbre cliente avaient perdu une première bataille devant le juge, Meghan Markle se retrouvant à devoir payer les 67 888 livres de frais de justice de ses adversaires. Comme l'a confirmé lundi The Sun, l'épouse du prince Harry a finalement confié sa défense à un autre avocat britannique, un certain Justin Rushbrooke. Un changement opéré alors que la partie adverse a lancé une nouvelle attaque en reprochant à Meghan Markle d'avoir coopéré avec les auteurs de la biographie Finding Freedom, sortie cet été et qui revient sur le Megxit.
"La plaignante et son mari n'ont pas collaboré avec les auteurs du livre, ils n'ont pas été interviewés pour cela, ni n'ont fourni de photographies aux auteurs", a affirmé Justin Rushbrooke, l'avocat de l'ex-actrice, comme l'a rapporté l'AFP. Il a ajouté que ni Meghan Markle ni Harry n'avaient parlé aux deux journalistes, Omid Scobie et Carolyn Durand.
Des amis du couple se sont en revanche confiés aux auteurs, qui proposent un ouvrage plutôt favorable aux Sussex, affirmant notamment que le prince Harry (36 ans) avait été la force motrice de la décision de se mettre en retrait de la famille royale au moment où de nombreux tabloïds avaient incriminé l'actrice américaine. Depuis leur mise en retrait de la famille royale, annoncée en janvier et effective depuis début avril, Meghan et Harry se sont installés en Californie avec leur fils Archie (1 an et demi).
Début juillet, la famille a emménagé dans une luxueuse villa de Santa Barbara. Tout en multipliant les interventions en visioconférence pour diverses organisations, les Sussex ont entamé une nouvelle collaboration avec le géant du streaming Netflix, pour lequel ils jouent désormais les producteurs stars. Un contrat juteux bienvenu puisque, selon Hello, l'affaire juridique de la duchesse contre Associated Newspaper pourrait lui coûter jusqu'à 2 millions d'euros en frais de justice...