Il est tout colère. Le prince Harry, qui a accepté la demande insistante de sa femme Meghan Markle pour qu'ils abandonnent leurs fonctions de membres seniors de la famille royale et leur vie au Royaume-Uni pour se la couler douce sous le soleil de la Californie, ne supporterait plus le terme qui a fait mouche pour qualifier leur projet de vie : Megxit.
Convié mardi 9 novembre 2021 à l'évènement numérique RE:WIRED, un sommet organisé à New York faisant réagir des intervenants autour de l'impact de la technologie dans nos vies, le prince Harry s'est retrouvé comme membre du forum sur le sujet Internet Lie Machine (Internet, la machine à mensonges). Le petit-fils de la reine Elizabeth II a ainsi pu parler de sa propre expérience du harcèlement en ligne, de la haine sur Internet et des fausses rumeurs, lui dont la décision de se retirer de la vie de la couronne a fait grincer des dents outre-Manche.
Le prince Harry assume volontiers son choix de vie et trouve regrettable le terme de Megxit, qui laisse à penser que tout avait été organisé par Meghan Markle, comme si lui n'avait pas eu son mot à dire. "Megxit était ou est un terme misogyne créé à l'origine par un troll en ligne, et amplifié par des journalistes du monde entier, qui a grandi, grandi et grandi jusqu'à être repris par des médias grand public. Mais tout a commencé par un troll", a ainsi confié le prince Harry, furieux que l'usage du Megxit soit devenu banal alors qu'il met en cause uniquement son épouse par cette appellation faisant référence au Brexit.
Le prince, de plus en chauve (les soucis ? le stress ?), a de longue date été au coeur de campagnes de désinformation, de dénigrement - on se souvient de ses photos de lui déguisé en nazi ou tout nu à une soirée, lui ayant valu une énorme polémique - et d'attaques. "Je l'ai personnellement ressenti au fil des années, et maintenant je vois que cela se diffuse à l'échelle internationale, et que ça affecte tout le monde, pas seulement les Etats-Unis, littéralement le monde entier", a-t-il ajouté, triste de voir que ce qui atterri en ligne alimente ensuite les pages de magazines...