Portée disparue dans la nuit du 23 au 24 octobre dernier après avoir passé la nuit dans une discothèque à Brive, Justine Vayrac est morte. Son corps a été retrouvé après le passage aux aveux de Lucas L., l'homme avec qui elle a été vue pour la dernière fois vivante par son ami Théo. L'agriculteur de 21 ans avait indiqué avoir violé sous contrainte (avant de se rétracter et d'évoquer un rapport consenti), tué et enterré le corps de la jeune femme non loin de la ferme familiale dans laquelle il travaille. Ses indications données aux enquêteurs ont permis de retrouver le corps de la victime et de procéder à une autopsie pour déterminer les causes exactes de la mort.
Placé en garde à vue puis en détention provisoire, Lucas L. avait indiqué avoir donné un gros coup de poing à Justine Vayrac qui aurait entraîné la mort. Mais d'après les médecins légistes, ce n'est pas un unique coup qui a été porté à la jeune femme. L'autopsie du corps de Justine Vayrac a révélé qu'elle avait reçu des coups avant d'être étranglée, a-t-on appris lundi de source proche du dossier. Les résultats des analyses destinées à savoir si la victime a été droguée ne sont pas encore connus.
Lors de la soirée passée dans une boîte de nuit de Brive-la-Gaillarde, Justine a indiqué à son ami Théo que son champagne avait un drôle de goût, supposant qu'elle avait été droguée. Pour l'instant, les résultats des analyses toxicologiques ne sont pas connus et n'ont pas fermement déterminé une quelconque contamination au GHB. Théo, inquiet pour son amie, avait laissé la jeune femme entre les mains de Lucas L, présent sur le parking, que Justine avait déjà croisé à plusieurs reprises.
D'après plusieurs témoignages de ses proches, Lucas L. était aussi gentil et impliqué dans son travail que violent et impulsif : "C'est quelqu'un qui a du mal à gérer ses émotions quand on lui dit non. Quand il joue au foot lorsqu'il perd un match, il peut se mettre en colère jusqu'à tabasser des joueurs de l'équipe adverse" a affirmé l'une de ses amies. Le profil psychologique de Lucas L. reste lui aussi à déterminer.
Lucas L. reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture définitive du dossier.