C'est en héros, ni plus ni moins, que Michael Douglas a été accueilli il y a quelques jours par ses pairs et tout le gotha des arts du spectacle, à l'occasion de sa venue à la cérémonie des Golden Globes 2011. Au bras de sa bien-aimée depuis bientôt douze ans (et son épouse depuis dix), la magnifique Catherine Zeta-Jones, la star hollywoodienne honorait la nomination reçue pour la reprise de son rôle mythique de Gordon Gekko dans Wall Street : L'argent ne dort jamais en apparaissant requinqué et splendide, guéri d'un cancer qui l'a entraîné dans des mois d'une lutte acharnée. Une lutte à l'issue heureuse, que l'acteur de 66 ans ne s'est pas privé de partager, émouvant, avec le public.
Mais un traitement moins glorieux l'attend de la part de son ex-épouse Diandra, mère de leur fils Cameron, dont il divorça en 2000 après 23 ans de mariage et 5 ans après leur séparation effective. Déboutée en novembre dernier par le tribunal de New York, Diandra, 52 ans, avait la possibilité de relancer son action en justice auprès d'une cour californienne. Ce qu'elle fait, après avoir laissé durant quelques semaines à son ancien mari la quiétude nécessaire à son traitement.
Selon les termes de leur contrat de mariage, Diandra, qui avait récupéré près de 35 millions de dollars dans le divorce, peut prétendre à 50% des recettes issues des films tournés par Michael Douglas du temps de leur mariage. Or, une clause spécifique stipule qu'elle doit également percevoir des gains sur toute exploitation de type spin off des films de cette période. Et, pour elle, il est clair que Wall Street 2, suite d'un premier volet à grand succès paru en 1987, entre dans cette catégorie. Et la voilà qui lorgne sur un pécule de quelque 115 millions d'euros.
Les avocats de Michael Douglas, qui devrait retrouver les plateaux de tournage au printemps, sont attendus à l'audience le 16 février pour en débattre. Mais, déjà, les médias s'interrogent sans ambages sur les motivations de l'ex-épouse : probablement l'appât du gain, pour une femme qui mène grand train dans l'Upper East Side avec ses jumeaux (ainsi qu'une fille adoptive) issus d'une relation ultérieure qui a mal tourné, tout comme, d'ailleurs, son dernier mariage, avec un musicien, qui dura à peine 18 mois.