Après le petit écran, après les feuillets du magazine Vanity Fair, Michel Denisot s'apprête à se faire une place dans les plus grandes salles obscures de France. S'il a déjà enchaîné les rôles au cinéma – il s'est souvent joué lui-même, dans L'amour dure trois ans ou Incognito –, le journaliste de 74 ans a décidé de passer à l'étape supérieur, depuis l'arrière des caméras, pour raconter son expérience... ou presque. Le 27 novembre 2019, son premier long-métrage en tant que réalisateur sera diffusé pour le public français : Toute ressemblance, avec Franck Dubosc en vedette, accompagné à l'affiche de Jérome Commandeur et de Sylvie Testud.
Ses yeux clairs seront assortis à ses cravates et aux fonds numériques de ses journaux télévisés. Comme Michel Denisot l'a fait pendant des années dans le Grand Journal sur Canal+, Franck Dubosc endossera le rôle d'un présentateur télévisé. Léger hic, celui-ci semble doté d'un égo surdimensionné, d'un comportement à la limite de la légalité et d'une équipe qui espère bien s'en débarrasser. "Je suis le roi. Star du PAF, producteur. Je suis tout simplement indéboulonnable" explique le personnage de Franck Dubosc. Un écho vibrant, donc, aux rumeurs qui déferlent depuis des mois dans les coulisses de certaines chaînes.
Il y en a encore qui vont dire que ça me ressemble
On connait tous la formule "Toute ressemblance avec des personnes existantes est purement fortuite". Mais on sait surtout que des situations très similaires à ce synopsis ont bel et bien existées. Sans accuser personne, pour l'heure, Michel Denisot a même décidé d'ironiser à propos du caractère très réel que représente un tel projet cinématographique. Dans la bande-annonce, Patrick Poivre d'Arvor affirme même qu'il va être au coeur des soupçons à cause du film. "Il y en a encore qui vont dire que ça me ressemble, s'amuse-t-il. Mais moi je dirais plutôt une femme". On a hâte que Michel Denisot assure la promotion de Toute ressemblance pour en dévoiler un peu plus quant à ses motivations réelles...
Yohann Turi