Michel Denisot fait partie des animateurs emblématiques du PAF qui ont marqué à tout jamais l'histoire de Canal +. Samedi 16 novembre 2024, l'intéressé a été convié sur la plateau de Quelle époque ! pour évoquer le 40ème anniversaire du groupe. A l'antenne, l'époux de Martine Patier a volontiers évoqué les journalistes qui l'ont marqué au cours de sa brillante carrière. Impossible pour lui de ne pas rendre hommage à Charles Biétry, ancien directeur des Sports de Canal+ atteint de la maladie de Charcot.
A rappeler qu'il s'agit d'une pathologie dégénérative très handicapante qui entraîne une détérioration progressive des fonctions motrices. Encore incurable, elle conduit généralement au décès dans un délai de trois à cinq ans après le diagnostic. Une maladie que Michel Denisot qualifie lui-même d'"atroce". Avec émotion face à Léa Salamé , le papa de Marie-Cerise et Louise a loué l'immense courage de Charles Biétry, affaibli par la maladie.
"Il a du mal à parler, etc., mais on communique beaucoup par textos", a souligné avec pudeur le présentateur de 79 ans en précisant qu'au quotidien, ils ne parlaient que de "choses légères". "On fait des pronostics sur tous les matchs à chaque fois, et on n'a jamais gagné." Les deux hommes s'étaient rencontrés bien avant qu'ils ne s'illustrent ensemble sur la célèbre chaîne cryptée. "Charles, c'est un ami d'avant Canal +", a notifié Michel Denisot. "On parlait beaucoup ensemble des retransmissions sportives, et quand la chaîne a démarré j'ai donné son numéro de téléphone à Pierre Lescure , qui savait déjà qui c'était. Et ça a démarré comme ça."
Bien qu'assez discret dans les médias, Charles Biétry prend parfois la parole sur X, anciennement Twitter. En mars notamment, ce dernier s'était exprimé quant à la future loi sur la fin de vie, évoquée par Emmanuel Macron : "J'ai réussi à bien vivre, je n'ai pas envie de mal mourir. La maladie de Charcot m'a déjà privé de l'usage des jambes et de la parole. Bientôt ce sera la respiration accompagnée de souffrances pour moi et les miens. Cette loi, un premier pas, peut nous offrir liberté et dignité. Merci". L'année passée au cours d'un entretien pour l'Equipe, le père de famille avait également expliqué avoir planifié avec ses proches sa fin de vie en Suisse pour bénéficier du "suicide assisté".