Des nouvelles de Michel Polnareff. Après une année difficile, l'Amiral vient d'accorder une interview très positive à notre confrère Anthony Martin sur RTL. Le chanteur et compositeur, qui sort ces jours-ci le coffret de ses musiques de films, revient sur une année compliquée, douloureuse, marquée par le départ de sa compagne Danyellah et de l'enfant qu'il croyait être son fils, né en décembre 2010.
Un an après ce scandale qui l'a profondément bouleversé - à 67 ans, il se serait agi de son premier enfant -, Michel Polnareff semble apaisé : "Ça a été un choc pour moi. Elle a voulu me faire plaisir parce qu'il y avait visiblement un problème de compatibilité. Elle a fait appel à un donneur et, dans les premiers temps, je me suis énormément énervé. Je lui ai depuis pardonné, c'est beaucoup mieux comme ça parce que c'est quelqu'un de très bien, qui - disons - s'y est mal pris. Elle a voulu que j'ignore le truc. Je pense qu'elle aurait dû m'en parler, parce que moi, j'avais pensé une seconde qu'elle m'avait peut-être trompé. À ce moment, je me suis dit 'bon, je vais retrouver le mec en question et le mettre devant ses responsabilités, il sera donc le père de Louka - puisque c'est son nom maintenant.' Et non, elle a fait appel à un donneur. Il n'est pas question que le bébé souffre d'une situation qu'il n'a jamais demandée." On savait Danyellah rentrée aux États-Unis, après être revenue un temps à Montpellier auprès de sa famille, en juillet dernier. Michel Polnareff confirme avoir revu la jeune femme et l'enfant, et qu'aujourd'hui, parce qu'elle n'a pas non plus été tendre avec lui dans la presse, il se sont "complètement pardonné".
Pour autant, le chanteur et sa compagne tentent de trouver le bon compromis de vie : "Je suis attaché à [l'enfant]. C'est moi qui l'ai mis au monde, ce qui ne veut pas dire que je me sens nécessairement le père (...) C'est une situation très baroque, je dois dire que je me creuse la tête. Il n'est pas question que cet enfant manque de quoi que ce soit, et quelles que soient les décisions que l'on prend." Et Anthony Martin de lui demander s'il pensait que Louka pourrait devenir son fils par adoption ? "Ça pourrait être le cas", glisse simplement l'Amiral.
Quelle année pour Michel Polnareff ! Outre ce traumatisme, le chanteur a subi "un choc épouvantable" à la mort de son manager Annie Fargue. Désormais, il poursuit le travail sur son nouvel album et refuse qu'on l'imagine sans inspiration : "Je n'ai aucun problème d'inspiration, et je suis excessivement content de ce que je prépare." Il confesse un perfectionnisme à toute épreuve, et on l'attend au tournant : "On ne peut pas attendre si longtemps et accoucher d'une souris..."
Le Cinéma de Michel Polnareff (Emarcy Records), novembre 2011.