Depuis le 25 mai dernier, date du meurtre de George Floyd par des policiers à Minneapolis, les États-Unis et le monde sont submergés par une vague d'indignation et de manifestations contre le racisme. Michelle Obama a suivi la montée du mouvement avec attention. Affectée par les récents incidents et l'inaction du gouvernement de Donald Trump, l'ex-First Lady souffre même d'une "petite dépression"...
C'est dans son podcast, The Michelle Obama Podcast, disponible sur Spotify, que Michelle Obama évoque son état mental. Dans son deuxième épisode, l'épouse de l'ancien président Barack Obama s'est entretenue avec une amie, la journaliste et auteure Michele Norris. Michelle lui a révélé qu'elle souffrait d'une "petite dépression", "pas seulement à cause du confinement mais [aussi] à cause des conflits raciaux".
Elle ajoute : "C'est démoralisant de voir ce gouvernement regarder toute cette hypocrisie, jour après jour."
"Je dois dire que c'est épuisant de se réveiller devant les infos, d'apprendre la manière dont ce gouvernement a réagi ou n'a pas réagi, de se lever avec un nouveau fait d'un homme noir ou d'une personne noire qui a été déshumanisé, blessé, tué ou accusé à tort de quelque chose", poursuit Michelle Obama. Pourtant, même lors des deux mandats de son mari à la Maison-Blanche, l'ancienne première dame américaine a été victime de propos racistes.
Quant aux réactions de l'actuel président Donald Trump, Michelle Obama a encore du souci à se faire. Le milliardaire est persuadé d'avoir été le président qui a le plus aidé la communauté noire-américaine depuis Abraham Lincoln. Ce dernier fut président pendant la Guerre civile américaine et a signé le 13e Amendement de la Constitution des États-Unis qui a aboli l'esclavage, "sauf dans le cadre d'une punition pour un crime". Cette mention a donné naissance au système judiciaire et carcéral américain, vivement critiqué pour sa sévérité avec les minorités.