C'est une victoire qui en a surpris plus d'un et pourtant, Clémence Botino a été élue Miss France avec 31% des suffrages du public. La jeune Guadeloupéenne de 22 ans a depuis entamé son marathon médiatique et c'est peu dire que tout le monde se l'arrache. Jeudi 19 décembre, elle est d'ailleurs à l'honneur dans le nouveau numéro de Paris Match, qui fait son portrait. L'occasion d'apprendre qu'en plus d'avoir un joli minois et une silhouette a faire pâlir, Clémence Botino en a aussi dans la tête. C'est même ce qu'on appelle une première de la classe puisqu'elle a passé son bac scientifique avec brio, récoltant la mention "très bien". Sur sa lancée, la jolie brune s'est envolée "pour Miami le temps de devenir bilingue" avant de retrouver la France et d'étudier l'histoire de l'art.
À l'image de Marine Lorphelin avant elle, notre nouvelle reine de beauté compte bien reprendre ses études "lorsque (qu'elle) rendra (sa) couronne" une fois son "CDD Miss France" accompli. Une assiduité au travail qui lui a valu de récolter la meilleure note de la promo Miss France, 17,5/20, au test de culture général. Pour couronner le tout, Clémence Botino a eu le bon sens de s'éloigner des tensions et de la mauvaise ambiance survenue entre les candidates. Autant de qualités qui font d'elle la parfaite Miss. Et Sylvie Tellier ne l'aurait pas vu autrement. "Une bonne note en culture générale est nécessaire et il faut savoir montrer de réelles qualités humaines au sein du groupe. Sans ces deux points forts, je ne peux pas soutenir une candidate", a-t-elle confié à Paris Match.
C'est sans doute la raison pour laquelle d'autres prétendantes au titre ont été écartées de la compétition, comme Florentine Somers, Miss Nord-Pas-de-Calais. Depuis plusieurs jours, cette dernière est soupçonnée de "mauvaise camaraderie", voire carrément d'avoir été "peste". Une attitude que déplore Sylvie Tellier, elle qui n'a jamais vécu cela de son temps. À cette époque-là, il y a un peu moins de vingt ans, le rôle des Miss était alors bien différent : "On n'était ni égéries, ni engagées. Juste un porte-écharpe, point, constate-t-elle. Quand en 2002, avec d'autres Miss, j'ai boycotté le concours de Miss Monde au Nigéria parce qu'une femme avait été lapidée pour adultère, on en avait à peine parlé. La manifestation avait finalement été délocalisée à Londres." Les mentalités ont changé depuis et Sylvie Tellier s'efforce aujourd'hui de redorer l'image des Miss. De simples potiches à des têtes bien pleines, et ça fait plaisir.
Un article à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro de Paris Match, en kiosques ce jeudi 19 décembre 2019