Le 7 juin 2018, Margaux Deroy, Miss Prestige 2015 a été interpellée avec son compagnon puis mise en détention provisoire pour "transport et détention de produits stupéfiants". Les forces de l'ordre avaient découvert "600g de cocaïne et 1,6kg d'héroïne" à bord de leur voiture. Ignorant la présence de ces produits, la jeune femme a été remise en liberté sous contrôle judiciaire le 20 juin. Jeudi 21, elle a brisé le silence en accordant une interview à nos confrères de TV Mag.
En présence de son avocate Me Élodie Fourmon-Leclercq, Margaux Deroy est revenue sur son arrestation. La jeune femme a notamment déclaré qu'elle connaissait son compagnon "depuis deux à trois mois". "Je ne me suis doutée de rien. En chemin, il m'a juste dit qu'il devait s'arrêter 'quelque part' pour faire 'quelque chose'. Et les gendarmes sont intervenus avant", a-t-elle déclaré.
Margaux Deroy a très mal vécu le traitement médiatique de l'affaire ainsi que la réaction de Geneviève de Fontenay - qui a demandé sa destitution : "Je me suis effondrée parce que je n'ai rien à voir avec tout ça, je suis innocente et je ne mérite pas cet acharnement. On m'a fait passer pour une dealeuse de drogue sans se soucier un seul instant de la présomption d'innocence. Mon image a été détruite, je suis abasourdie." De son côté, son avocate a ajouté : "Lorsqu'elle a été placée en garde à vue, elle a demandé que je sois son avocat et cela lui a été refusé. Les forces de l'ordre ont estimé que c'était mieux qu'elle se contente de l'avocat commis d'office. Sa présomption d'innocence a été bafouée à cause de son placement en détention provisoire."
Margaux Deroy a également affirmé qu'elle avait toujours son titre : "J'ai toujours mon écharpe et ma couronne de Miss Prestige National 2015. (...) Je n'ai jamais été destituée officiellement."
Dès sa mise en liberté, la jeune femme s'était déjà exprimée sur son compte Facebook : "Je suis libre mais pourtant je suis anéantie. Pas tant par mon incarcération de quelques jours mais par le lynchage médiatique dont j'ai fait l'objet. Christiane Lillio et Geneviève de Fontenay m'ayant toutes deux abandonnées, foulant du pied la présomption d'innocence et me condamnant... Je clame haut et fort mon innocence. Parfois, on rencontre les mauvaises personnes, on fait confiance à tort et j'en ai payé le prix fort."
Une interview à retrouver actuellement en intégralité sur le site TV Mag.