Pour une fois, ce sont elles, les stars. Un an après le Mondial au Brésil de ses homologues masculins, l'édition féminine a donné son coup d'envoi lundi, au Canada. Une Coupe du monde que les Bleues ont parfaitement débutée en remportant leur match face à l'Angleterre (1-0). À cette occasion, le magazine Surface publie un hors série qui leur est consacré dans lequel elles montrent leur côté le plus glamour et en profitent aussi pour se confier...
"Il y a des filles très féminines dans le foot"
Elles sont là pour gagner la Coupe du monde mais également pour faire tomber les clichés. Et ça commence en interview dans Surface où Kenza Dali (PSG) est forcément revenue sur un cliché qui a la dent dure : les footballeuses sont masculines. "Dès que l'on parle d'une fille qui fait du foot, on pense à une fille-garçon tout le temps en survêtement et en baskets, avec un côté 'bonhomme', dit la belle brune. Mais ce n'est pas vrai. Aujourd'hui, il y a des filles très féminines dans le football. Ça me fait rire, ces clichés, parce que je sais qu'autour de moi, il n'y a pas que des bonhommes !", ajoute-t-elle.
Des paroles auxquelles Amelle Chahbi a visiblement adhéré lors de cette interview croisée avec la footballeuse. "Elle est hyper féminine, plus féminine que moi, déjà !, a rigolé la récente maman. Elle est hyper jolie, très douce. Même physiquement, au niveau du corps, elle a des bras tout fins : c'est un cliché !" La preuve avec ces belles photos de Camille Abily, Laura Georges, Laure Boulleau, Sabrina Delannoy, Jessica Houara ou Kheira Hamraoui, qui apparaissent sous leur jour le plus glamour dans les pages du magazine.
Maman et footballeuse
Les footballeuses n'oublient toutefois pas leur vie de femme. Quitte à mettre de côté leur carrière quelque temps. "Aux Éats-Unis, c'est très courant de voir des footballeuses qui arrêtent leur carrière pour faire un enfant, dit Marie-Laure Delie (PSG). Ici, il n'y a encore aucune sportive qui a fait ça [Fatmire Alushi a depuis annoncé sa grossesse et a mis sa carrière entre parenthèses, NDLR]. Aux États-Unis, tout est adapté pour les femmes qui ont des enfants et qui viennent en déplacement avec, c'est très particulier et ça n'a rien à voir avec la France. Du coup, ici, comme on commence seulement à être professionnelles, on se demande, si on s'arrête, si on va pouvoir continuer et enchaîner", ajoute la jolie avant-centre, en couple avec le même homme depuis cinq ans mais qui ne pense pas encore à faire un bébé.
Malheureusement pour elles, les femmes n'ont pas encore droit au même confort financier que les hommes. Le foot féminin étant bien moins médiatisé, leurs primes pour la Coupe du monde, où elles ont battu l'Angleterre, restent assez faibles. Selon Le Parisien, elles toucheront 5000 euros pour une qualification en huitième de finale, le double au tour suivant, 15 000 en demi, 20 000 en finale et 30 000 pour une victoire. On espère pour elles que les Bleues feront mieux que leurs homologues masculins au dernier Mondial...