Ses photos ont fait le tour du monde, mais aujourd'hui, c'est à Paris qu'elle vit sa peine : immense photographe reconnue par les meilleurs professionnels, Ellen von Unwerth a annoncé ce mercredi la mort de son mari, Christian Fourteau, producteur de musique, survenue il y a deux jours. Une annonce toute en discrétion, dans les pages du Figaro, mais qui prouve que tous les gens qui ont aimé le sexagénaire sont aujourd'hui plongés dans le deuil.
Et notamment leur fille unique, Rebecca. Née en 1990, la jeune femme de 34 ans a suivi sa mère sur le chemin de l'image et de la mode : depuis plusieurs années, elle est réalisatrice de clips et de courts-métrages pour des maisons de couture et des marques prestigieuses à New York. Un accomplissement qui rendait probablement très fier son papa, discret aux côtés de la grande photographe allemande qu'il avait épousée.
Une photographe qui avait justement débarqué de son pays natal dans les années 80. A l'époque, celle qui est devenue orpheline à 2 ans a travaillé dans un cirque et on lui a proposé de servir de mannequin pour des photographes français. Un métier qu'elle gardera durant 10 ans avant de passer de l'autre côté de l'objectif et de devenir une des photographes les plus renommées du milieu, grâce, notamment à ses photos de sa compatriote Claudia Schiffer.
"Ellen von Unwerth est une femme dans un monde d'hommes", la décrivaient notamment les journalistes il y a plusieurs années. Mais pour l'heure, l'Allemande de 70 ans est d'abord une femme en deuil, qui va devoir surmonter la douleur de cette perte si jeune. Heureusement, elle pourra sans doute compter sur le clan de son mari, dont Marie-Eugénie, Richard, Anne-Marie ses frères et soeurs, ou ses nombreux neveux et nièces. Et notamment pour l'enterrement au Père Lachaise, samedi 2 mars.
Un moment qui s'annonce particulièrement touchant, surtout qu'Ellen est déjà allée s'y réfugier : comme seule réaction à la mort de son mari, elle a en effet posté une photo en story Instagram de la grande statue d'ange sur le caveau familial. Et on imagine que les choses ne sont pas aisées...