
Une disparition foudroyante. Et une onde de choc. Dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 septembre, Didier Roustan est mort d'un cancer du foie, emporté de manière subite. Le 22 juin, le célèbre journaliste sportif apparaissait pour la dernière fois à l'antenne. Sur le plateau de L'Équipe du soir, le président à vie de l'émission culte faisait quelques confidences sur un état de santé préoccupant. Depuis la disparition de l'homme de 66 ans, qui a marqué le monde du football, les hommages pleuvent. Alors que Bertrand Latour, l'un de ses jeunes collègues dans l'EDS a peiné à retenir ses larmes, à l'instar de son vieil ami Michel Denisot, c'est cette fois-ci Arsène Wenger qui se livre, dans les colonnes du Parisien, ce jeudi 12 septembre.
C'est avec lui que Didier Roustan avait monté en 2003 une association, Foot Citoyen. Ami de longue date de cet amoureux du foot aux chemises bariolées et aux avis bien tranchés, Arsène Wenger, figure on ne peut plus emblématique du monde du football, a indiqué la manière dont il a découvert la terrible nouvelle. "Je suis triste et choqué", confesse-t-il à nos confrères. "J'ignorais complètement qu'il était malade. Quand tu lis ça sur ton téléphone, ce sont 40 ans d'amitié qui sont désintégrés en un message, c'est très difficile." Il poursuit : "C'est un gros choc. Tous les gens qui aiment le football sont tristes aujourd'hui. On était touchés par la sincérité, sa générosité, sa vision du football et son côté créatif et marginal de voir les choses du football d'aujourd'hui."
Je n'ai pas le coeur aujourd'hui