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Quentin Elias, l'ancien chanteur et leader du boysband Alliage, a été retrouvé sans vie dans son appartement de New York, mardi 25 février. Jusqu'ici, les causes de son décès restent floues. Une tragique disparition qui a suscité de nombreuses réactions et bouleversé ses proches.
Parmi eux, Gérard Louvin, qui a lancé la carrière d'Alliage. C'était en 1997. En pleine folie des boysbands, le producteur, à l'époque à la tête de la société Glem, sent le bon filon et monte de toutes pièces un groupe de quatre garçons : naît la formation Alliage qui fait un véritable raz-de-marée chez les adolescentes françaises. Le succès est immédiat, les ventes de disques dépasseront toutes les espérances : leur premier single Baïla trouvera 450 000 acquéreurs, tandis que leur premier album éponyme dépassera le cap des 500 000 exemplaires vendus. Aux côtés de Gérard Louvin dans cette aventure, son associé Daniel Moyne. Ce dernier a accepté de briser le silence dans l'émission Must Célébrités, diffusée sur M6 ce samedi 1er mars. C'est non sans émotion qu'il se souvient de Quentin, "un membre de famille", dit-il.
"C'est quelqu'un de la famille qui s'en va quand même... C'est un groupe que j'ai formé", réalise-t-il au bord des larmes, avant de ce souvenir de celui qu'il a propulsé au rang de star des charts. "Quentin, il était déjà très sûr de lui. Il affichait : 'Moi, je suis chanteur, je suis danseur... Les boysbands, je connais. Je sais ce qu'il faut faire, je peux montrer aux autres...' Au début, déjà, il savait où il voulait aller, mais il voulait y aller un peu vite", se souvient Daniel Moyne.
Un tempérament de meneur que ce dernier ne voyait pas d'un très bon oeil. A ce sujet, il déclare : "Plusieurs fois, je lui ai dit : 'Il n'y a pas de leader dans le groupe : vous êtes quatre, égaux. Et ce n'est pas Quentin et Alliage. C'est Alliage, tout court !'" Vexé d'être contenu dans sa quête de la célébrité, Quentin claque la porte et décide de faire carrière aux Etats-Unis, persuadé qu'il reviendra plus grand, plus fort. Aveuglé par ses rêves de grandeur, il fait face à une traversée du désert...
Après Steven, c'est au tour de Brian de prendre la parole. De son vrai nom Samuel Tores Brian ne se remet pas de la disparition de son ami. "Un ami de Quentin m'a appelé, il m'a dit : 'Je suis effondré, j'ai pleuré toute la nuit... Quentin est décédé...' J'ai hurlé dans le téléphone, comme si je l'engueulais, et je me suis effondré en larmes...", confie-t-il au micro de Must Célébrités. Il dépeint un jeune homme passionné par son métier, perfectionniste, mais aussi très souvent dans l'excès... "Il était dans l'excès dans beaucoup de choses. Il a perpétué toute cette folie avec les fans, à vouloir cet amour vital du public", conclut l'ex-acolyte de Quentin Elias.
Deux entretiens poignants à découvrir dès maintenant dans notre player vidéo.
Joachim Ohnona
Parmi eux, Gérard Louvin, qui a lancé la carrière d'Alliage. C'était en 1997. En pleine folie des boysbands, le producteur, à l'époque à la tête de la société Glem, sent le bon filon et monte de toutes pièces un groupe de quatre garçons : naît la formation Alliage qui fait un véritable raz-de-marée chez les adolescentes françaises. Le succès est immédiat, les ventes de disques dépasseront toutes les espérances : leur premier single Baïla trouvera 450 000 acquéreurs, tandis que leur premier album éponyme dépassera le cap des 500 000 exemplaires vendus. Aux côtés de Gérard Louvin dans cette aventure, son associé Daniel Moyne. Ce dernier a accepté de briser le silence dans l'émission Must Célébrités, diffusée sur M6 ce samedi 1er mars. C'est non sans émotion qu'il se souvient de Quentin, "un membre de famille", dit-il.
"C'est quelqu'un de la famille qui s'en va quand même... C'est un groupe que j'ai formé", réalise-t-il au bord des larmes, avant de ce souvenir de celui qu'il a propulsé au rang de star des charts. "Quentin, il était déjà très sûr de lui. Il affichait : 'Moi, je suis chanteur, je suis danseur... Les boysbands, je connais. Je sais ce qu'il faut faire, je peux montrer aux autres...' Au début, déjà, il savait où il voulait aller, mais il voulait y aller un peu vite", se souvient Daniel Moyne.
Un tempérament de meneur que ce dernier ne voyait pas d'un très bon oeil. A ce sujet, il déclare : "Plusieurs fois, je lui ai dit : 'Il n'y a pas de leader dans le groupe : vous êtes quatre, égaux. Et ce n'est pas Quentin et Alliage. C'est Alliage, tout court !'" Vexé d'être contenu dans sa quête de la célébrité, Quentin claque la porte et décide de faire carrière aux Etats-Unis, persuadé qu'il reviendra plus grand, plus fort. Aveuglé par ses rêves de grandeur, il fait face à une traversée du désert...
Après Steven, c'est au tour de Brian de prendre la parole. De son vrai nom Samuel Tores Brian ne se remet pas de la disparition de son ami. "Un ami de Quentin m'a appelé, il m'a dit : 'Je suis effondré, j'ai pleuré toute la nuit... Quentin est décédé...' J'ai hurlé dans le téléphone, comme si je l'engueulais, et je me suis effondré en larmes...", confie-t-il au micro de Must Célébrités. Il dépeint un jeune homme passionné par son métier, perfectionniste, mais aussi très souvent dans l'excès... "Il était dans l'excès dans beaucoup de choses. Il a perpétué toute cette folie avec les fans, à vouloir cet amour vital du public", conclut l'ex-acolyte de Quentin Elias.
Deux entretiens poignants à découvrir dès maintenant dans notre player vidéo.
Joachim Ohnona