Le monde du rock américain est en deuil. Le multi-instrumentiste Richard Swift, qui a notamment fait partie du groupe The Black Keys, est décédé mardi à l'âge de 41 ans à Tacoma, dans l'État de Washington. Au mois de juin, on avait appris qu'il faisait face à des problèmes de santé graves, sans que leur nature n'ait été précisée. Il n'aura pas survécu à la maladie dont il était atteint.
Une collecte de fonds avait été lancée sur le site GoFundMe. "Richard a besoin de votre amour et de votre soutien maintenant qu'il se bat contre des obstacles coriaces. Il a été hospitalisé dans un état médial critique. Il reçoit d'excellents soins à Tacoma Washington et tout est fait pour permettre à son corps de se réparer et de guérir", peut-on lire dans le communiqué, où est il était indiqué que le musicien n'était "pas assuré et que les soins lui coûtaient beaucoup d'argent". 90 000 dollars avaient été réunis sur les 200 000 visés.
Songwriter talentueux qui jonglait sans difficulté entre la basse, le piano, les percussions ou le clavier, Richard Swift avait sorti sept albums en solo avant de collaborer avec de nombreuses artistes et groupes indé, de The Shins (de 2011 à 2016) puis The Black Keys en tant que bassiste à partir de 2014. Il avait également produit le très acclamé album éponyme de Nathaniel Rateliff & the Night Sweats.
Dan Auerbach (guitariste et chanteur des Black Keys), avec qui il avait monté le projet The Arcs, a été l'un des premiers à pleurer le rockeur. "Le monde a perdu aujourd'hui un des musiciens les plus talentueux que j'ai connus, a écrit sur Instagram Dan Auerbach. Tu vas me manquer, mon ami."