Les riches fashionista sont en alerte. Du 24 au 29 janvier, la célèbre jet-setteuse et femme d'affaires Mouna Ayoub met quelque 3000 pièces de sa luxueuse garde-robe aux enchères, à la maison Cornette de Saint Cyr (Paris). Un moyen de faire de la place dans ses beaux appartements mais aussi de tourner la page sur trente ans de vie, comme la mécène libanaise l'explique dans les pages du dernier numéro de Gala...
Elle fuyait la lumière à cause... d'une autre femme
Dior, Chanel, Hermès, Gucci, Vuitton... De Cannes à New York en passant par Monaco, Mouna Ayoub a porté les plus belles robes des grands couturiers durant des décennies de soirées mondaines. Mais à partir de 2010, la richissime jet-setteuse et collectionneuse n'a plus porté ces belles créations car elle s'est "coupée du monde". La raison ? La présence de celle qui a brisé son couple avec l'homme d'affaires saoudien Nasser Al-Rashid dont elle a divorcé en 1996. "Mon ex-mari s'est remarié avec une femme qui, elle aussi, s'est installée à Monaco, explique-t-elle. Elle sortait énormément, elle était de toutes les soirées. Comprenez que je n'avais aucune envie de me retrouver nez à nez avec cette créature qui a brisé mon foyer." Un coup dur pour cette maman de cinq enfants qui pensait pouvoir "faire la fête" cette année-là, son dernier fils venant d'être diplômé.
En ces temps-là, fini les fêtes pour Mouna Ayoub (57 ans). Les soirées mondaines et les défilés avaient remplacés par des séances de cinéma, une de ses passions, à la maison, mais aussi au mécénat pour la Cinéfondation de son ami Gilles Jacob notamment, à qui elle versera bientôt 100 000 euros de cette vente aux enchères. Elle s'occupe alors de ses enfants, quatre garçons et une fille qui, "grâce à Dieu, ne sont pas des enfants saoudiens pourris gâtés". "Ils ont tous terminé leurs études universitaires. Si j'ai 'disparu' pendant huit ans, c'était justement pour les soutenir, aux États-Unis où ils sont installés. Je suis très fière d'eux, ils ont réussi", explique-t-elle.
"Je pensais que mes enfants me prenaient pour une écervelée frivole"
Le regard de ses enfants a en effet beaucoup compté pour Mouna Ayoub qui a longtemps pensé qu'elle était mal vue à cause de sa "singularité vis-à-vis de leur père". "Depuis peu, je suis agréablement surprise", affirme-t-elle. Je pensais qu'ils me prenaient pour une écervelée frivole, une jet-setteuse, ce que je ne suis pas", ajoute la mécène qui raconte qu'un de ses fils l'a récemment remerciée après avoir couru le marathon de New York : "C'est toi qui m'a poussé à courir derrière toi. Ce que je suis aujourd'hui, je te le dois. Malgré tout ce qu'on a dit, je suis fier que ma mère soit Mouna Ayoub", lui a-t-il dit. Elle est également très fière de sa fille, bientôt diplômée d'Oxford, qu'elle "adore". "Elle est mariée et n'a pas encore d'enfant à 32 ans. Bon, je l'avoue, je l'embête un peu avec ça... De plus, elle n'aime pas la mode", raconte la femme d'affaires qui avait racheté le yacht de Bernard Tapie, le Phocéa, dont elle avait mis aux enchères des objets l'année dernière.
Maman comblée, celle qui a hérité de l'élégance de sa mère, partie à 45 ans, a retrouvé sa liberté de femme. "Un, je n'ai pas d'homme dans ma vie, ce qui me permet de faire ce que je veux, quand je veux ; deux, mes enfants sont grands, je n'ai plus à leur courir après pour qu'ils fassent leurs devoirs, ni à leur faire la cuisine. (...) Pour terminer, ça n'est un secret pour personne, je suis financièrement indépendante", assure-t-elle. Ce n'est donc évidemment pas ça qui l'oblige à se séparer d'une partie de sa belle garde-robe, acquise depuis 1985. Quelque 3000 pièces, haute couture et prêt-à-porter, d'une valeur totale estimée entre 400 000 et 600 000 euros et dont les prix vont de 40 à... 30 000 euros. Les fashionista auront jusqu'au 29 janvier pour s'attacher une partie de ces pièces... et de la belle vie de Mouna Ayoub.
L'interview intégrale est à retrouver dans le magazine Gala du 20 janvier 2015.