On ne présente plus Sandrine Kiberlain. À 56 ans, l’actrice a fait une carrière honorable et continue de subjuguer le public et le monde du cinéma. Grâce à son talent, sa franchise et son naturel, celle qui fut malmenée par un comédien mais défendue par Fanny Ardant a connu des débuts très compliqués au Conservatoire. Rien ne présageait donc un tel destin, même si elle y croyait plus que tout et se rêvait comédienne, parce qu’elle savait que c’était sa place.
Si le parcours a été semé d’embûches, il a également été semé d’amour. Sandrine Kiberlain a notamment partagé la vie de Vincent Lindon durant une dizaine d’années. La rencontre se fait lors d’un tournage en 1993. Cinq ans plus tard, les tourtereaux se marient et deviennent parents en 2000 d’une petite fille prénommée Suzanne qui a fait le choix d'être suivie par un psy. Cette histoire a malheureusement pris fin en 2003, et depuis, peu d’informations circulent quant à la vie amoureuse de la comédienne. Seule chose que l’on sait, c’est que Vincent Lindon n’est pas le seul acteur dont elle est tombée amoureuse au cours de sa vie.
Interviewée dans le podcast Les Vagues du magazine Elle, Sandrine Kiberlain est revenue sur son parcours, ses débuts difficiles au Conservatoire, son envie d’aller le plus loin possible, celle de faire sa place et les rencontres qu’elle a faites au cours de sa carrière. Parmi elles, celle d'Yvan Attal. Car oui, avant de tomber amoureux de Charlotte Gainsbourg et de fonder une famille avec elle, le cinéaste avait craqué pour le charme de Sandrine Kiberlain.
Les comédiens s’étaient rencontrés lors d’un concours pour intégrer le Conservatoire dramatique à Paris, comme elle le faisait savoir dans une interview accordée à Society en décembre 2022. Elle est donc revenue sur cette brève histoire pour le magazine Elle, indiquant qu’Yvan Attal était son “premier grand amour”, rencontré sur le tournage des Patriotes d’Eric Rochant : “Le hasard a fait, et c’est ça qui est incroyable dans la vie, qu’on s’est retrouvé à faire une quinzaine d’essais pour les Patriotes quand j’étais en dernière année du conservatoire, sans Yvan. Des essais dans la salle où ils voyaient tout Paris pour ce rôle de call-girl. moi j’étais avec des converse, des cheveux jusque… J’étais une espèce de Charlotte Gainsbourg bis. Et j’arrive pour jouer une call-girl, pute de luxe, espionne dans un monde du Mossad adulte !” Contrairement à ce qu’elle pensait, la magie a donc opéré et Sandrine Kiberlain a intégré l’équipe du film.
Sandrine Kiberlain en a profité pour évoquer plus généralement le genre de personnes qui attirent son regard et qui l’intéressent : “J’ai toujours aimé les gens imperturbables qui sont comme ils sont. On les aime parce qu’ils sont comme ils sont. Moi, les hommes que j’ai aimés, il n’y en a pas 40, ce sont des hommes qui rentrent dans une pièce, ils ne sont pas communs. Ils s’en foutent de plaire ou de ne pas plaire. Ils sont comme ils sont.”