Mardi 25 mai 2010.
La capitale française accueille cinq concerts exceptionnels. Eric Clapton à Bercy, Gossip au Zénith, Christophe Maé à la Tour Eiffel dans le cadre des NRJ Sessions, Yodélice à l'Olympia mais surtout un show de haute voltige du groupe britannique Muse.
Avant d'enflammer le Stade de France les 11 et 12 juin prochains, Matthew Bellamy et ses acolytes ont mis le feu au Casino de Paris.
Orange et NRJ ont convié à ce moment magique les plus grands fans de ce groupe unique. Et autant vous dire qu'aucun n'aurait manqué ce rendez-vous. La divine Laetitia Casta et son compagnon Stefano Accorsi y étaient déchaînés, à l'instar de Nolwenn Leroy, Hélène Ségara, Patrice Maktav et Merwan Rim. Qui aurait cru que Xavier Couture et Michel-Edouard Leclerc étaient fans ? Personne, si ce n'est que l'homme de médias est directeur des contenus d'Orange, mais ils étaient là et bien là !
MK Ultra (The Resistance) est la chanson qui a ouvert le bal, suivie par Map of the Problematique issue de leur précédent album Black Holes and Revelations. Puis c'est Uprising que Matthew, le batteur Dominic Howard, le futur papa Christopher Wolstenholme, à la basse, et Morgan Nicholls (synthé et samples) ont attaqué devant un public en délire. Il est vrai qu'il est rare de voir des artistes autant possédés par leur musique.
Ils ont enchaîné avec Bliss (Origin of Symmetry) et Supermassive Black Mole avant de jouer pour la première fois sur scène NeutroStar Collision (Love is Forever). Pour cette chanson, qui sera le single officiel de Twilight III et qui a été spécialement écrite et composée par le groupe pour Edward et Bella, Matthew Bellamy a sorti sa nouvelle guitare deux manches fabriquée par le luthier Manson... Une merveille !
Nishe (Unintended), United States of Eurasia, I belong to you (qui était aussi une première performance en live) Undisclosed Desires, l'incontournable Starlight, Plug in Baby, Unnatural Selection... Une setlist parfaite qui ne s'est pas arrêtée là puisqu'après quelques secondes dans les coulisses, les membres du groupe Muse sont revenus pour jouer l'extraordinaire Hysteria. Le clou du spectacle restera le dernier titre. L'homme à l'harmonica d'Ennio Morricone jouée par Christopher Wolstenhome qui a précédé le jouissivement harassant Knights of Cydonia. Un pur moment de bonheur qui n'a finalement fait que s'ajouter à une heure et demie de magie.
Des musiciens hors du commun, des mélodies surnaturelles, un show qui a transporté tous les veinards, qui grâce à Orange et NRJ, ont pu y assister... Les autres concerts, dont nous parlions ci-dessus, ont dû aussi être géniaux. Mais très certainement pas à la hauteur de ce show qui restera à jamais gravé dans toutes les mémoires.
D'ailleurs, nous n'avons qu'une hâte... Etre le 11 ou le 12 juin au Stade de France !
Marine Trévillot