Il est rare de voir Mylène Farmer se confier à ce point. La chanteuse de 59 ans est la star du numéro hiver 2020-2021 de Têtu. Alors qu'elle est connue pour ne jamais rien dévoiler, elle a fait une exception, en se confiant, toujours à demi-mot. On retiendra tout particulièrement l'histoire de la "gifle". Une anecdote inédite !
Dans les colonnes du magazine, l'artiste - qui pourrait bien être prochainement de retour sur nos écrans - est interrogée sur son enfance et sa naissance au Canada, en 1961, à Pierrefonds. De ses débuts au Québec, elle retient en particulier "le goût des étendues de neige immaculée. Le crissement des pas qui s'enfoncent dans la neige. L'amour des lacs, des forêts". Et de poursuivre avec le souvenir d'une anecdote mémorable : "Le souvenir de mon enfance reste très flou malgré tout. J'ai la mémoire d'une scène très courte : la gifle d'une bonne soeur parce que j'avais renversé mon verre de jus d'orange par terre". Un souvenir qui ne semble pas avoir traumatisée la chanteuse qui, d'après nos confrères, "éclate de rire" en le racontant.
Toujours dans l'interview accordée à Têtu, Mylène se félicite aussi d'avoir su être fidèle en amitié, notamment avec Laurent Boutonnat et Jean-Paul Gaultier, mais pas à n'importe quel prix : "C'est une chance d'avoir pu tous les garder à mes côtés. Fidèle, oui ! C'est en tout cas ma nature profonde... mais si l'on ne me trahit pas!". L'interprète de L'instant X et Sans contrefaçon poursuit ensuite son raisonnement : "Tout le monde a été trahi au moins une fois dans sa vie non ? C'est formateur. Mais plusieurs fois c'est : mal au coeur. Je ne suis pas dans la culture de la "vindication" mais dans ce genre de cas je ne communique plus... Je mets à distance pour justement ne pas tomber dans une facilité : faire du mal quand on vous a fait du mal". Le belle rousse, toujours aussi évasive, n'en dira pas plus.
D'ailleurs, la compagne de Benoît Di Sabatino est consciente du mystère qui l'entoure : "Chez moi, le secret n'est pas une question de timidité ou de protection, je ne le cultive pas. Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours considéré le secret comme étant mon sanctuaire. Je n'imaginais pas que, dans le monde ultra connecté qui est le nôtre aujourd'hui, le secret deviendrait un des derniers espaces de liberté. C'est devenu une nécessité, un espace vital".
L'interview de Mylène Farmer est à retrouver en intégralité dans le numéro Hiver 2020 - 2021 de Têtu.